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Sans aucun commentaire, ce documentaire montre les conditions de vie difficiles de petits Mexicains de la campagne forcés de travailler pratiquement dès leurs premiers pas. Question de survie pour eux et leur famille. À tel niño costaud la découpe du bois ; à tel autre, plus fragile, la cueillette des fruits et légumes. Les plus chanceux sculptent des figurines en bois... Pour illustrer cette misère en héritage, Polgovsky insère des plans de vieilles dames usées occupées à exécuter les mêmes tâches que leurs petites-filles, dont on devine le destin hélas tout tracé. Accablant.
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Sans commentaires ni interviews, Los Herederos s'appuie sur ses seules images pour évoquer le destin d'enfants mexicains contraints à travailler dès leur plus jeune âge. Evitant habilement les effets démonstratifs, ce gracieux documentaire impose une troublante souveraineté.
Toutes les critiques de Los herederos : les enfants héritiers
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Los Herederos filme moins l’exploitation des enfants que le simple fait qu’ils ne cessent jamais de travailler, et fait cheminer cette idée, fruit de la construction du film et du rigoureux travails de sa mise en scène, dans la tête du spectateur
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Un doc poignant sur le labeur d’enfants mexicains.
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C'est une espèce de poème lyrique qui n'a même pas besoin de recourir à l'indignation pour faire prendre conscience de l'urgence d'une situation.
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Un documentaire en immersion – selon l’expression à la mode – dans les campagnes mexicaines où, dès leur premier âge, les enfants travaillent aux côtés de leurs parents, héritiers par mimétisme des gestes de labeur qui seront ceux de toute leur vie. A ce contexte social et économique, le cinéaste ajoute une rigueur de cinéma qui fait la marque des grands films. Sans effet de style, sans commentaire, mais avec une exigence exemplaire dans son cadre et son montage, Eugenio Polgovsky témoigne de cette tragique hérédité.