Toutes les critiques de Los herederos : les enfants héritiers

Les critiques de Première

  1. Première
    par Christophe Narbonne

    Sans aucun commentaire, ce documentaire montre les conditions de vie difficiles de petits Mexicains de la campagne forcés de travailler pratiquement dès leurs premiers pas. Question de survie pour eux et leur famille. À tel niño costaud la découpe du bois ; à tel autre, plus fragile, la cueillette des fruits et légumes. Les plus chanceux sculptent des figurines en bois... Pour illustrer cette misère en héritage, Polgovsky insère des plans de vieilles dames usées occupées à exécuter les mêmes tâches que leurs petites-filles, dont on devine le destin hélas tout tracé. Accablant.

  2. Première
    par Damien Leblanc

    Sans commentaires ni interviews, Los Herederos s'appuie sur ses seules images pour évoquer le destin d'enfants mexicains contraints à travailler dès leur plus jeune âge. Evitant habilement les effets démonstratifs, ce gracieux documentaire impose une troublante souveraineté.

Les critiques de la Presse

  1. Les Cahiers du cinéma
    par Charles Tesson

    Los Herederos filme moins l’exploitation des enfants que le simple fait qu’ils ne cessent jamais de travailler, et fait cheminer cette idée, fruit de la construction du film et du rigoureux travails de sa mise en scène, dans la tête du spectateur

  2. StudioCiné Live
    par Xavier Leherpeur

    Un doc poignant sur le labeur d’enfants mexicains.

  3. Le Monde
    par Thomas Sotinel

    C'est une espèce de poème lyrique qui n'a même pas besoin de recourir à l'indignation pour faire prendre conscience de l'urgence d'une situation.

  4. Nouvel Obs
    par Xavier Leherpeur

    Un documentaire en immersion – selon l’expression à la mode – dans les campagnes mexicaines où, dès leur premier âge, les enfants travaillent aux côtés de leurs parents, héritiers par mimétisme des gestes de labeur qui seront ceux de toute leur vie. A ce contexte social et économique, le cinéaste ajoute une rigueur de cinéma qui fait la marque des grands films. Sans effet de style, sans commentaire, mais avec une exigence exemplaire dans son cadre et son montage, Eugenio Polgovsky témoigne de cette tragique hérédité.