Toutes les critiques de Little Joe

Les critiques de Première

  1. Première
    par Thierry Chèze

    Dans un laboratoire pastel, des scientifiques font pousser une fleur dont le parfum est capable de changer le comportement des gens. Et si ce changement était complètement imperceptible ? En ces temps où les expériences déprimantes de Black Mirror semblent avoir totalement contaminé la science-fiction, c’est une jolie idée, plus parano qu’on y croirait. Non, pas de possession gore, pas de pulsions sexuelles louches, pas de maladie de peau... La peur est en soi-même, et non dans l’autre, comme dans L’Invasion des profanateurs de sépulture. Mais il en résulte un petit film auteurisant et lent, qui ne raconte pas grand-chose, qui ne bouge pas vraiment (on ne voit pas trop non plus ce qui a poussé le jury de Cannes 2019 à donner son prix d’interprétation à Emily Beecham, d’ailleurs). Ça change sans rien changer.