Toutes les critiques de Le Temps D'Un Regard

Les critiques de Première

  1. Première
    par Sophie Grassin

    Le temps d'un regard, premier long-métrage du documentariste Ilan Flammer, suit trois personnages en quête d'eux-mêmes dans Paris. L'une attend l'exécution d'Howard Smith, condamné à mort aux Etats-Unis. Les deux autres apprennent à se connaître. Le réalisateur, fan de Wim Wenders, signe un film digne sur la transmission. Un peu artificiel aussi.

Les critiques de la Presse

  1. Télérama
    par Jacques Morice

    Le Temps d'un regard est une dérive qui laisse la part belle au hasard, au temps suspendu, à la passante ici retenue, Marina Hands, jeune militante anxieuse qui a pris fait et cause pour un condamné à mort américain sur le point d'être exécuté. Il y a dans le regard du réalisateur une vraie curiosité, un attachement poétique pour toutes sortes de choses a priori anodines. Une balade parsemée de jolies notations personnelles sur le Paris qui change, les regrets et les espoirs, le désir d'avoir du désir. Une toute petite chose (d'une heure) au charme certain.

  2. Le Monde
    par Jacques Mandelbaum

    Ces trois personnages, dont la définition cinématographique sonne déjà très faux, se rencontrent de surcroît au cours d'une nuit d'errance parisienne, ajoutant l'improbabilité de cette situation à la fausseté de leur caractère. L'errance proprement dite ne se révèle, hélas, guère plus productive. Elle semble procéder d'une absence flagrante d'inspiration et d'idée de mise en scène. On augure qu'une certaine poésie urbaine est ici visée, laquelle paraît in fine aussi galvaudée qu'inopérante faute d'une fantaisie ou d'une nécessité suffisamment impérieuses pour la justifier.