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Portrait d'une jeune femme qui ne se laisse pas abattre, Le ciel de Suely raconte aussi le Brésil, sans misérabilisme ni folklore, avec simplicité et justesse: la campagne se dépeuple, les femmes restent seules, sans hommes, la détresse morale et sociale est terrible. Si l'on sait que le bonheur n'est pas toujours gai, le réalisateur de Madame Sata a la délicatesse de signer des films où le malheur n'est pas triste.
Toutes les critiques de Le Ciel De Suely
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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On sourit devant cette histoire de femme très finement réalisé par un homme, bien plus fable morale que drame social.
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Karim Aïnouz a su purger tout misérabilisme et toute morale de son propos. La vie ne fait pas toujours de cadeau à Suely et ses amies, mais aucune n'abdique sans sa dignité. Au milieu des vicissitudes matérielles, des souffrances morales s'affirme une formidable énergie de vie à laquelle rien ne résiste Comme une (belle !) métaphore du Brésil d'aujourd'hui.
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Le Ciel de Suely est entièrement sous le charme de son interprète principale, Hermila Guedes, une jeune actrice aussi nature que Sandrine Bonnaire à ses débuts. (...) Mais, sous ce portrait presque trop contemplatif, la réalité du Nordeste, beau et désolé, reste présente.
