-
Fable grinçante ? Brûlot sur notre société qui tombe en déliquescence ? Il s’agit plutôt d’un film qui ne parvient pas à trouver son chemin et parle d’une famille où la perte des repères nuit gravement à l’équilibre, entre des grands-parents suicidaires, une tante infligeant de sévères punitions à sa fille et des parents laxistes supportant un grand benêt mou. Et puis ? Et puis rien. Le vide abyssal des personnages nous gagne.
Toutes les critiques de La mosquitera
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
-
La Mosquitera pèche un peu par sa structure un poil flottante en saynètes, ou l’exécution de ses idées, très bonnes sur le papier mais livrées telles quelles, comme des notes de mise en scène (“ici, tu alterneras entre le castillan et le catalan dans les dialogues”) mais avec un manque d’incarnation. A son meilleur, le film impose pourtant un humour noir très à froid, habille très bien sa petite observation entomologique de la répression des instincts ou des rapports de force en milieu bourgeois d’un climat inquiet (le mari de Chaplin qui fait office de porte-parole menteur de celle-ci). Et le temps d’une scène de dîner, La Mosquitera tape respectueusement, avec justesse, à la porte de Buñuel et son surréalisme tranquillement violent.
-
Si l’ensemble est éminemment sympathique, quelques longueurs dues à une mise en scène un peu molle nous rappellent que par contre on n’est pas chez Almodovar. A découvrir toutefois, notamment pour la présence essentielle d’Emma Suarez, ancienne muse de Medem dans Vacas, L’écureuil rouge et Tierra
-
L'ambiance étouffante de l'histoire rebute au premier abord mais laisse place progressivement à un drame loufoque qui jongle habilement avec les mots et les situations Au final, on s'attache aux protagonistes et à leur univers étrange.