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Un vent de liberté souffle sur la jolie photographie du film, mais ces songes saisis au vol nous perdent en chemin. Et ce malgré les apparitions de fortes têtes comme Féodor Atkine, Serge Riaboukine ou Michel Galabru.
Toutes les critiques de La Mémoire dans la chair
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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(...) l'effet de construction bunuélien et l'enfilade de clichés de l'Espagne franquiste laissent le spectateur sur le bord de la route. Ennuyé ou agacé, davantage qu'intrigué.
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Retour sur la guerre civile, histoire et fantasmes. Pompeux et souvent maladroit.
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Ces retrouvailles d’un jeune Espagnol avec son village natal hanté par les séquelles de la guerre civile sont racontées en deux versions enchevêtrées – comme autant de formes que prend le passé dans l’esprit humain ?
Mais ce tour de force dramaturgique ne doit pas être une excuse pour inonder le projet d’une littérarité volontariste, truffée de punchlines surécrites et de sentences ésotériques sur la cruelle marche de l’histoire.
Surtout quand elles sortent de la bouche de Michel Galabru, improbable guest de ce pensum ibérique.
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Retour sur un trauma national : les années franquistes en Espagne. Le sujet est passionnant mais le film, mélange confus et alambiqué de fantasmes et de réalité, l'est moins.
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(...) un récit haché de sauts dans le temps, interprétée par des acteurs français (...) qui essaient (...) de dissimuler leur accent lorsque le scénario, pourtant peu exigeant à cet égard, leur impose de parler espagnol. Ce seul obstacle linguistique suffit à empêcher toute conviction, à l'écran comme dans la salle.
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Sur un sujet passionnant, Dominique Maillet livre un film brouillon et formellement indigent, d’où n’émerge que la performance de Féodor Atkine.
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Le retour d’un jeune républicain en exil dans son village espagnol à la veille de la mort de Franco. Un postulat plutôt prometteur mais, à l’arrivée, un pensum historique mou du bulbe et totalement détraqué qui se noie à gros bouillons dans un magma expérimental plus indigeste qu’une paella avariée. Deux raisons de sourire, toutefois : la tronche fossilisée de Féodor Atkine, baromètre à nanar toujours fiable, et la présence de Michel Galabru en pépé espagnol dégoulinant de fiel.