Toutes les critiques de L'Oiseau de paradis

Les critiques de Première

  1. Première
    par Sylvestre Picard

    À Tahiti, Tevi, jeune assistant d’un député, dragueur et inconséquent, est chargé de veiller sur Yasmina, sa cousine maorie qui semble dotée de pouvoirs mystiques (elle serait maudite d’après sa famille). Entre magouilles politico-immobilières, drame familial, faits divers et légendes océaniques, on se balade d’une ambiance à l’autre et on se perd un peu en chemin. Mais le réalisateur Paul Manate parvient à tisser, en photographiant une Tahiti contemporaine peu vue à l’écran, une jolie ambiance lumineuse, un peu onirique et détendue (les night-clubs de Papeete versus le grand air insulaire et ensoleillé), qui rattache son film à ses cousins amazonien Los Silencios ou thaïlandais Manta Ray, dans laquelle il est justement assez agréable de se paumer.