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Emmanuel Finkiel suit trois destins soudés autour du même mal (l’accident vasculaire cérébral). Un ex-prof de tennis semblable à un robot déréglé, un expert-comptable qui par sa seule abnégation retrouve peu à peu ses facultés et une directrice de banque qui s’extrait par bribes d’une épaisse confusion. De quoi constituer une foule d’enjeux que le film travaille avec grâce : mouvance de ces corps chancelants dans les couloirs du centre de rééducation (on détecte un petit côté Elephant), mélo tendu et récit de surpassement à l’américaine. Une réussite exemplaire.
Toutes les critiques de Je suis
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Un émouvant documentaire sur le quotidien de trois accidentés du cerveau. (...) Le film est plein de ces modestes épiphanies qui bouleversent sans jamais appuyer sur le tire-larmes.
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Filmé avec beaucoup de tact, il suit ce fil si fragile qui nous relie au monde. Etre ou ne pas être, telle est toujours la question...
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Plongée fascinante dans le monde des accidentés de la vie. (...) En filmant ces trois personnes sur plusieurs mois, leurs gros efforts pour de petites victoires, Finkiel nous permet d'assister au spectacle de la vie.
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Trois destins qu'Emmanuel Finkiel ("Voyages") a enregistrés durant un an et qu'il transforme sans peine en autant d'enjeux de cinéma : le mélo familial, l'envoûtant mystère qui se dégage des personnages et des couloirs d'hôpitaux, et le film de surpassement à l'américaine s'entrecroisent ici avec grâce et subtilité.
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Le film est une belle interrogation sur la conscience, la souffrance, la force de vie, tout ce qui fait la vérité et la dignité d'une personne humaine.