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Dans des décors inspirés de l’expressionnisme allemand, des personnages tout droit sortis de Frankenstein sont confrontés au mal en ne sachant faire que le bien. Visuellement remarquable, Igor, pour ce qui est du fond, marche sur les brisées de Tim Burton, la méchanceté en moins. Malgré un discours sur les damnés de la terre dont le réveil pourrait engendrer un monde meilleur, il manque à cette animation un brin de subversion pour amuser les grands autant que les petits.
Toutes les critiques de Igor
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Devant ce long-métrage d'animation qui rend hommage aux monstres de la Hammer, on pense inévitablement à Tim Burton. Mais là où le réalisateur des Noces funèbres privilégie une poésie macabre, on a davantage affaire, dans Igor, à un traitement cartoon, avec des rôles secondaires hilarants.
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Au pays de Malaria, vaste territoire éternellement sous la pluie battante et plongé dans l’obscurité, les inventions « Maléfiques » assurent la prospérité du royaume sur lequel règne l’autoritaire roi Malbert, chapeau texan vissé sur la tête. Les inventeurs de ces créatures maléfiques? Des savants fous aidés de leurs assistants, les « Igors », misérables bossus qui n’ont droit qu’à une chose: obéir et filer droit. C’est l’histoire de l’un d’eux, un Igor pas comme les autres qui veut s’émanciper et devenir un grand savant, que nous raconte ce charmant petit film d’animation totalement réalisé en France par le studio Sparks. Un dessin animé sans bois dormant mais avec de beaux décors et des personnages très attachants. Les petits seront ravis de partager ces 80 minutes avec une joyeuse bande « made in France ».