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Et de six. Avouons-le, la franchise Harry Potter commençait à nous gonfler : sa façon de distiller, au compte-goutte, l’intrigue épique contre le sorcier Voldemort ; la psychologie agaçante et immuable du petit myope ; l’échec à restituer l’ambiance de Poudlard, savant mélange de magie, de temps qui passe et d’humour british. A part Alfonso Cuaron dans Le Prisonnier d’Azkaban, aucun des réalisateurs n’avait su retenir l’attention, et surtout pas David Yates, responsable de cet Ordre du Phoenix si soporifique. De retour au manette, Yates crée pourtant la surprise avec ce Prince de sang-mêlé : rythme posé et cadrage soigné, il impose à la perfection le sentiment d’une guerre en marche, d’un conflit noir qui s’enclenche. Certaines scènes sont étonnantes et Jim Broadbent est absolument génial dans le rôle du professeur Horace qui détient le secret de celui-qu’il-ne-faut-pas-nommer. Moins plan-plan, moins gnan-gnan, la saga Potter s’est enfin sorti le balai du cul.
Toutes les critiques de Harry Potter et le prince de sang-mêlé
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Cette transposition signée David Yates ne s'embarasse pas de la complexité narrative de son pendant littéraire. Sans doute en prévision des ressorts dramatiques qu'il aura à placer dans Harry Potter et les Reliques de la Mort. Plus sûrement parce qu'il fait une confiance aveugle aux scènes d'action, aux Pottermaniaques et à la beauté de l'image. Il n'a pas tort.
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C’est la victoire du teen-movie sur l’heroic fantasy. Et la confirmation du judicieux choix de David Yates, aux commandes depuis L’Ordre du Phénix : venu de la télé anglaise (State of play, Sex Traffic), il a su trouver le bon dosage entre noirceur et comédie. Car c’est le grand atout de cet épisode : on s’y amuse.
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L'étau se resserre, mais la magie s'étiole autour de l'apprenti sorcier dans cet épisode en panne d'inspiration.
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Harry Potter 6, coincé entre l'absence de suspense sur le dénouement de la saga et une innocence artificielle.