Toutes les critiques de Des étoiles

Les critiques de Première

  1. Première
    par Renan Cros

    Réalisatrice remarquée pour ses courts métrages engagés et enjoués, Dyana Gaye réussit le passage au long. Entremêlant de manière habile les parcours de trois déracinés, son film s’interroge sur le statut de l’étranger dans une société globalisée. Sans jamais sombrer dans le misérabilisme ou la revendication politique, ce récit-concept entre Dakar, Turin et New York parvient à raconter avec beaucoup de douceur le sentiment si curieux de ne pas appartenir au monde qui nous entoure. Sa bienveillance et son acuité font briller Des étoiles.

Les critiques de la Presse

  1. Pariscope
    par Arno Gaillard

    "Des étoiles" est une oeuvre montrant la dure réalité de ceux qui choisissent l'exil, et nous les fait rencontrer avec le coeur.

  2. Le JDD
    par Alexis Campion

    Dyana Gaye tricote une fiction touchante, polyglotte, où la globalisation est un fait qui suit son cours plutôt qu'un débat intimidant. Doux sans être naïf, son regard est d'autant plus appréciable qu'il traite de l'immigration loin des clichés et des mises en scène agressives prisées par l'actualité. Il affirme au contraire sa fibre humaine avec des personnages cocasses ou bouleversants.

  3. Toutlecine.com
    par Mélanie Bonvard

    Entre quête d'identité, d'insertion et mélange des cultures, le film Des Étoiles de Dyana Gaye est un sublime hymne au métissage.

  4. Les Inrocks
    par J.B. Morain

    Des trajectoires, des destins se tissent au fil d’un film qui laisse évoluer ses personnages sans jamais les juger, dans une atmosphère lumineuse. Très émouvant.

  5. La Croix
    par Corinne Renou-Nativel

    Ce film attachant montre l’émigration à travers trois jeunes Sénégalais découvrant Turin, New York et Dakar.

  6. L'Humanité
    par Dominique Wideman

    Au fil d’un film en constants déplacements, Dyana Gaye prendra de justes appuis pour dessiner un étoilement conforme à la suggestion du titre. De chaque ville, de rares plans larges, mais ici un marché, là des docks, ailleurs une avenue turinoise plantée de prostituées africaines. L’exotisme est banni tout autant que la quête identitaire.

  7. StudioCiné Live
    par Sandra Benedetti

    Tendre et cruel, donc terriblement réel.

  8. Le Figaro
    par Marie-Noëlle Tranchant

    Un regard sensible sur une mosaïque très vivante de villes, de cultures, de rencontres.

  9. Le Monde
    par Noémie Luciani

    Dyana Gaye, qui se livre pour la première fois à cet exercice, le complique encore en imaginant d'étendre son récit dans l'espace et pas seulement dans le temps, en envoyant ses trois protagonistes sur trois continents différents. Rapidement, elle peine à maintenir leurs destins dans ce croisement symbolique, émotionnel, humain qui constitue l'objectif premier de son travail, (...) Ce défaut de forme ne doit cependant pas faire perdre de vue toutes les qualités que Des étoiles permet à Dyana Gaye de mettre en évidence : une distance très juste vis-à-vis de ses personnages, une belle direction d'acteurs y compris dans les seconds rôles, des partis-pris de mise en scène variés, et d'efficacité variable, mais toujours mesurés.

  10. Nouvel Obs
    par Marjolaine Jarry

    Nous sommes tous des migrants, enfants de migrants. C’est le sentiment que réveille ce film quand il réussit, par moments, à décoller de l’illustration sociologique pour atteindre 
le romanesque.

  11. Télérama
    par Jacques Morice

    Le film tient de la ballade et aborde des thèmes délicats (précarité des sans-papiers, solitude), mais traités avec une douceur, une confiance dans l'avenir dénuée de tout angélisme.

  12. Le Canard Enchainé
    par David Fontaine

    Un premier long-métrage ambitieux consacré aux migrations de la diaspora sénégalaise (...) Mais Dyana Gaye s'épuise à suivre en montage parallèle ses personnages en trois lieux.

  13. Libération
    par Julien Gester

    Affleurent ici et là quelques jolies idées trop timides, mais la fragile mécanique du film peine à s’incarner et ploie le plus souvent sous une propension à se satisfaire de gentilles intentions.

  14. Les Fiches du cinéma
    par La redaction de Les Fiches du Cinema

    Dyana Gaye s'attache à trois personnages dispersés sur la planète. Un regard sur la diaspora sénégalaise plus occidental qu'africain.

  15. Les Cahiers du cinéma
    par Mathieu Macheret

    D’un côté, le film échappe au misérabilisme et à la grisaille sociale auxquels le sujet a déjà mille fois prêté le flanc ; mais de l’autre, sa portée tragique est neutralisée, anesthésiant presque cette part douloureuse et nécessaire du récit liée au déracinement. On répondra que l’émigration, ça ne se passe pas toujours mal. Certes, mais ce « pas toujours » purement statistique ne fait pas forcément un film.