-
Malgré ces problèmes de structure, une vraie énergie traverse cette oeuvre aux images parfois étourdissantes de beauté.
Toutes les critiques de Chant Des Mers Du Sud
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
-
La vie, et ses dérives, reconstituée avec ses couleurs et ses humeurs reste encore la force majeure d'un cinéma de découverte...
-
Des digressions biscornues, voire obscures, contrebalancées par la beauté des images, des parenthèses poétiques et la tendresse frustre des personnages.
-
Cette chronique villageoise est filmée avec délicatesse et quelques envolées lyriques, et bien servie par ses interprètes à commencer par Irina Agejkina qui campe une matrone butée et amoureuse.
-
La morale (nous sommes tous multiethniques) est naïve, tout comme les intermèdes avec des marionnettes en papier. Mais Marat Sarulu (Le Faisan d'or) donne à son film de belles allures épiques : une femme court dans la steppe, deux hommes se battent à cheval pour l'amour d'une fiancée, un personnage de grand-père à barbe blanche paraît tout droit sorti d'un livre de Noël pour enfants... De ces scènes inspirées émane une poésie sincère et touchante, qui sied bien à ce conte « peace and love » de l'Est.
-
Trop porté sur les scènes truculentes (la grosse Russe qui course son mari), le film tourne en rond et néglige la dimension ancestrale et métaphorique qu’il vise. On regrette qu’il ne s’inscrive pas davantage dans le conte, qu’il ne manie pas avec plus d’audace formelle son récit et qu’il ne parvienne pas à faire exister, même en creux, le fils brun, cet héritier maudit de l’histoire passé aux oubliettes au profit d’un réalisme pittoresque un peu vain.