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Un film tout en visages, en silence, en musique, d’une belle intériorité lyrique.
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Un premier film virtuose qui traite, en trois histoires, de la douleur qui peut naître entre les parents et les enfants, un peu gâché par les pirouettes du scénario. La promesse d'un nouveau talent.
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Évoluant avec maîtrise du naturalisme au poétique, le triptyque de Gotardo approche le tragique sans s'y complaire et propose une échappée inattendue par le chant.
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Le jeune réalisateur Caetano Gotardo a choisi, tout comme Jacques Demy, de faire chanter ses acteurs et actrices dans certaines séquences. Des histoires pleines de pudeur et de non-dits qui posent des questions et ouvrent des portes derrière lesquelles l’inattendu remplace les réponses convenues.
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Porté depuis plusieurs années par un cinéaste qui a apparemment beaucoup de choses à dire, Celui que nous laisserons est hélas l'exemple même du film d'auteur embarrassant dans sa propension à broyer du vide.
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Juxtaposant trois histoires sur la douleur de la perte, le réalisateur ose le gros mélo sans fard. Plombant et statique, malgré quelques séquences sensibles.
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Le chant comme exutoire à la douleur : cette idée reçue, Celui que nous laisserons (...) l’applique avec un systématisme embarrassant.
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Trois couples face à la perte de leur enfant. Caetano Gotardo filme avec douceur la plus grande des douleurs, en trois courts métrages. Limite du projet : chaque histoire sert à illustrer un thème (disparition, deuil, reconstruction), sans que le cinéaste prenne ses personnages à bras-le-corps.