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Pour la première fois depuis son agression en compagnie de son compagnon Arnaud Montebourg le 28 février dernier, Audrey Pulvar s’est confiée hier, vendredi 16 mars 2012 dans l’émission Rive Droite de Guillaume Durand.

C’est un bien triste fait divers qui a touché Audrey Pulvar et son compagnon Arnaud Montebourg le 28 février dernier. Comme elle l’avait révélé sur son compte Twitter quelques heures après les faits, le couple a en effet été agressé en sortant d'un restaurant par des jeunes dans le 16ème arrondissement de Paris. Outre des propos racistes et antisémites, les agresseurs n’ont pas hésité à leur lancer des verres et des canettes.Après avoir porté plainte et affirmé sur Twitter "laisser l’enquête suivre son cours", Audrey Pulvar est revenue hier sur cette agression dans l’émission Rive Droite présentée par Guillaume Durand et diffusée sur Paris Première. Dans un extrait repris par le site du Point, la journaliste officiant notamment dans On n’est pas couché sur France 2 revient sur les circonstances de son agression.Elle réaffirme ainsi que le groupe de jeunes s’est mis à crier "Le Pen, président" en les reconnaissant. Mais ce n’est que lorsque le couple a dépassé les agresseurs que la situation est devenue plus tendue : ils leur ont notamment lancé des verres et des canettes et ont entonné des chants antisémites.Elle en profite également pour donner quelques détails quant à l’avancée de l’enquête policière : "Ils cherchent. Ils ont des images, ils ont des prélèvements ADN, ils ont des témoignages, donc voilà l’enquête est en cours."Audrey Pulvar avoue à Guillaume Durand "avoir eu peur" : "J’ai eu peur quand ils ont commencé à lancer des verres et des canettes à la tête, bien sûr, mais je n’ai pas vraiment eu le temps d’avoir peur. D’abord c’était assez rapide et j’étais stupéfaite. Je me dis que c’est quand même grave que des gens se comportent comme ça…"Mais ce qui lui fait le plus de peine, "c'est que depuis ça, il y a énormément de gens qui me disent - sur les réseaux sociaux ou dans la rue - que ce n'est pas grave car Arnaud et moi ne sommes pas juifs. Quand on me dit ça, je tombe des nues."