Harry Roselmack a été intercepté dans une voiture avec un mouton dans le coffre. Pour le 2ème numéro de son nouveau magazine, le journaliste suivait un jeune musulman dans le cadre d'un reportage sur sa famille. Ils tentaient de faire sortir le mouton vivant d'un des sites d'abattage ouverts pour l'Aïd al-Adha, journée du sacrifice des moutons, pour le sacrifier au domicile du jeune homme.
Harry Roselmack a été intercepté dans une voiture avec un mouton dans le coffre. Pour le 2ème numéro de son nouveau magazine, le journaliste suivait un jeune musulman dans le cadre d'un reportage sur sa famille. Ils tentaient de faire sortir le mouton vivant d'un des sites d'abattage ouverts pour l'Aïd al-Adha, journée du sacrifice des moutons, pour le sacrifier au domicile du jeune homme.Alors qu'il préparait dans la plus grande discrétion, le 2ème numéro de son nouveau magazine, Harry Roselmack a été pris la main dans le sac. Ou plutôt le mouton dans le coffre! D'après le quotidien local La provence, le journaliste de Tf1 a en effet été surpris vendredi à Marseille, sur le site d'abattage de St-Louis (le plus important de ceux mis en place par la mairie), en train de faire sortir un mouton vivant à l'occasion de l'Aïd-el-Kébir, pour le mettre dans le coffre d'une voiture. Dans le cadre d'un reportage dont le thème portait cette fois sur la religion (le 1er était consacré aux cités de Villiers-le-Bel), le présentateur de 7 à 8 et son équipe suivaient un jeune musulman. D'après le quotidien, "Le but était de permettre au musulman (...) de sacrifier au rite, c'est-à-dire de tuer le mouton dans son propre environnement et non pas à Saint-Louis. Le problème, c'est qu'en dehors des sites agréés par la préfecture, il est strictement interdit d'abattre un mouton, essentiellement pour des raisons sanitaires".Mais la voiture a été arrêtée par une sénatrice socialiste et une adjointe au maire, alors qu'elle s'apprêtait à quitter les lieu. "Après plusieurs questions aux élus, M. Roselmack nous a alors demandé quelle serait notre réaction s'il nous disait qu'il avait un mouton dans son coffre pour qu'il puisse être abattu, selon les méthodes traditionnelles, au domicile du jeune homme. Nous lui avons répondu que nous ne pouvions le laisser sortir, ce type d'abattage dans les propriétés privées étant désormais interdit" a expliqué à l'AFP Martine Vassal, adjointe socialiste, puis de parler de "provocation" de la part du journaliste. Selon Le Parisien, le reportage pourrait être proposé sur TF1, courant février prochain.
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