L'un des artisans les plus prolifiques du cinéma mexicain, peu connu en France où n'ont guère été projetés que la Route de Sacramento (El camino de Sacramento, 1948), la Perverse (La perversa, 1954) et la Bête magnifique (La bestia magnífica, id.), trois mélos assez redoutables, pimentés d'intentions sociales. Son uvre antérieure serait, dit-on, plus estimable, avec surtout une Nuit des Mayas (1939), tourné dans le Yucatán, avec une figuration locale authentique, et rehaussée par de belles images de Gabriel Figueroa. On cite également Los de abajo (1940) et El camino de los gatos (1944), qui auraient tracé la voie à Buñuel.