Téva diffuse la suite des (més)aventures hilarantes de Deb/Jane, une mannequin superficielle réincarnée dans le corps d’une avocate taille 46. Rencontre avec l'héroïne de Drop Dead Diva, Brooke Elliott.
Téva diffuse la suite des (més)aventures hilarantes de Deb/Jane, une mannequin superficielle réincarnée dans le corps d’une avocate taille 46. Rencontre avec l'héroïne de Drop Dead Diva, Brooke Elliott.Il ne faut jamais se fier aux apparences ! La preuve avec l’héroïne de cette série pétillante, mélange d’Ugly Betty et d’Ally Mc Beal taille XXL. Vous avez sous les yeux une brune pulpeuse ? En réalité, sous sa peau bouillonne l’âme d’une blonde… très très blonde. Explication pour ceux qui auraient loupé la saison 1 : Deb Dobson, une vraie bimbo ne rêvait que d’une chose : devenir une sorte de Victoria Silvstedt dans le « Juste prix » mais un accident de voiture change le cours de sa vie. Après un détour chez Saint-Pierre, la belle revient sur Terre… réincarnée dans le corps d’une autre, décédée le jour même. Une certaine Jane Bingum, avocate au QI supérieur à la moyenne et s’habillant… en taille 46 ! Prisonnière d’un corps qui la dégoûte, la superficielle Deb doit apprendre à cohabiter avec la personnalité de Jane, capable d’engloutir plusieurs beignets en un clin d’œil… Dans la saison 2, les aventures de Jane/Deb se corsent. Non seulement, elle risque d’être radiée du barreau mais doit faire face au retour de son mari « caché ». Dans le rôle principal Brooke Elliott, 36 ans, habituée aux comédies de Broadway, mène la danse avec peps.En apparence, Drop Dead Diva semble être une série légère pour filles, mais elle est plus consistante qu’il n’y paraît, non ?Effectivement. Elle montre que l’on peut être blonde et futée, enrobée et gracieuse ! La série démonte les stéréotypes et aborde un thème universel, celui de l’identité et de l’acceptation de soi-même. Le sujet peut toucher les ados, les femmes, quelque soit leur origine sociale ou leur culture. Les hommes aussi se reconnaissent dans Jane ! Ils perdent leurs cheveux, prennent du ventre. Comme nous les filles, ils sont bourrés de complexes et ont peur d’être jugés sur leur physique.N’est-ce pas un peu schizophrène de jouer ce rôle deux-en-un ?Etre en apparence une brillante avocate et en réalité sous le contrôle d’une bimbo demande, certes, un minimum de concentration mais c’est très drôle et très excitant. Croyez-vous que Drop Dead Diva aurait eu sa chance s’il n’y avait pas eu Ugly Betty ?Bonne question… Ugly Betty a prouvé qu’il ne fallait pas forcément avoir la taille mannequin pour faire grimper l’audimat. Elle a prouvé que les spectateurs ont envie de voir des gens normaux à la télé. Il ne faut pas oublier que la taille de l’Américaine moyenne est un 44 ! Mais, pour autant les mentalités évoluent lentement. Ainsi, Josh (Berman, créateur de la série, ndlr) a dû batailler ferme avant qu’un diffusuer craque pour Drop Dead Diva. Les dirigeants de chaînes craignaient que personne ne s’arrêtent en zappant sur une fille ronde. Ils avaient tord ! A Hollywood, c’est le diktat de la minceur, mais vous assumez à fond vos kilos en trop… Votre secret ?Mes parents. Ils m’aimaient pour ce que j’étais, avec mes kilos en trop, ils m’ont donné confiance en moi, m’ont aidé à trouver ma beauté intérieure. Grâce à eux, je n’ai pas été affectée par les railleries de mes petits camarades d’école et encore moins par les standards de la mode véhiculés dans les magazines ou la télé.Votre contrat vous oblige-t-il à conserver votre poids ?Absolument pas ! Je suis libre. Si, comme Deb, vous pouviez vous réincarner, qui choisiriez-vous ?J’adorerais être un homme ! Histoire de savoir ce qu’ils pensent. Est-ce qu’ils pensent d’ailleurs ? Interview Uriell Ceillier, journaliste au magazine Télé 7 jours.
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