Jeff Bridges annonce qu'il a un cancer
Abaca

L'acteur a cité son personnage culte, the Dude, de The Big Lebowski, pour annoncer la mauvaise nouvelle.

A 70 ans, Jeff Bridges annonce sur son compte Twitter être atteint d'un cancer. Grand fan de The Big Lebowski, la comédie des frères Coen dont il tenait le rôle principal en 1998, il a justement cité son personnage, the Dude, pour partager cette mauvaise nouvelle, tout en insistant sur le fait qu'il démarrait un traitement en étant confiant.

"Y a du nouveau, comme dirait le Dude. On m’a diagnostiqué un lymphome (un cancer du système lymphatique). Bien que ce soit une maladie grave, j'ai la chance d'être entouré par une formidable équipe médicale et que le pronostic soit bon. Je démarre un traitement et vous tiendrai au courant de ma guérison. Je remercie profondément ma famille et mes amis pour leur amour et leur soutien. Et merci à vous pour vos prières et vœux de bon rétablissement. Tant que je vous ai sous la main, n'oubliez pas de voter. Car on est tous dans le même bateau.

Je vous aime,

Jeff."

Même Jeff Bridges ne peut pas s'empêcher de revoir The Big Lebowski

Sacré meilleur acteur aux Oscars 2010 pour son rôle dans Crazy Heart, Jeff Bridges a construit une carrière solide et éclectique, et ce dès son enfance. Son père Lloyd Bridges était lui aussi acteur (notamment dans Y a-t-il un pilote dans l'avion ?) et l'a fait engager sur des tournages dès son enfance, tout comme son frère Beau Bridges : son premier film remonte ainsi à 1951, alors qu'il n'avait que quelques mois ! Dès 1971, il perce à Hollywood grâce à La Dernière séance, de Peter Bogdanovich, puis tourne dans Le Canardeur, de Michael Cimino (1974), Tron, de Steven Lisberger (1982), Starman, de John Carpenter (1984), Tucker, de Francis Ford Coppola (1989), The Fisher King, de Terry Gilliam (1991) ou encore True Grit (2011). De son propre aveu, son film préféré au sein de sa propre filmo est donc The Big Lebowski, qu'il ne peut s'empêcher de revoir à chaque fois qu'il tombe dessus à la télé.

Tucker, un beau Coppola oublié, à revoir