Le traditionnel gala du Time était organisé mardi dernier au Lincoln Center de New York, dans le quartier de l'Upper West Side. À cette occasion, la prestigieuse publication y a dévoilé son top 100 des personnalités les plus influentes du monde et les réunit autours d'un dîner haut de gamme et hollywoodien. A la table des grands noms de ce monde on a notamment pu croiser la jeune Emma Watson - applaudie et honorée pour son parcours exemplaire et sa prise de position en faveur des femmes -, mais aussi l'oscarisée Julianne Moore, le couple peopleKim Kardashian et Kanye West, la top model légendaire Naomi Campbell mais aussi la présidente du parti français d'extrême droite Front National, Marine Le Pen qui a savouré la reconnaissance de l'invitation et s'est dite "fière de (son) pays", l'acteur Bradley Cooper en passant par l'homme d'affaires Rupert Murdoch et le producteur tout puissant Harvey Weinstein.A 25 ans, l'actrice d'Harry Potter est, au côté de Malala Yousafzai, la plus jeune personnalité du classement.Nouveau visage du féminisme à Hollywood, ambassadrice pour les droits des femmes aux Nations Unies depuis juillet dernier, l'actrice britannique prend depuis son rôle très au sérieux et s'est notamment illustrée en septembre dernier à la tribune de l'ONU en tenant un discours engagé, poignant et éloquent en faveur des femmes. Excédée face aux inégalités persistantes entre les hommes et les femmes dans le monde, Emma Watson avait clamé haut et fort et sans peur être féministe : "J'ai décidé d'être féministe. Cela me paraissait simple. Mais j'ai découvert que le féminisme était devenu impopulaire. Les femmes préfèrent ne pas se dire féministes. Visiblement, cela est perçu comme trop fort, trop agressif, contre les hommes, peu séduisant. Mais pourquoi cela est-il devenu si impopulaire? Je trouve ça normal d'être payée autant que mes collègues masculins. Je trouve ça normal de pouvoir faire mes propres choix. Je trouve ça normal que les femmes soient impliquées dans la politique. Je trouve ça normal d'avoir droit au respect".Ambassadrice investie, porte-parole engagée, Emma Watson confie aujourd'hui au ELLE UK la fierté de son combat pour le droit des femmes ("Quand l'ONU m'a expliqué la campagne HeforShe, je leur ai répondu : ''Laissez-moi faire, parce que c'est ce que je veux réaliser à 100%'") et la légitimité de son engagement dans cette cause : "Je n'ai pas utilisé l'ONU comme tremplin pour mon engagement. Je voulais être sûre de moi. Et ce rôle d'ambassadrice est parfait pour moi".Devenue une référence dans le combat pour l'égalité homme-femme, Emma Watson déplore toujours l'impopularité du mot "féminisme" et rappelle dans les colonnes de la publication la définition de ce mot qui lui est cher : "Le féminisme, le droit des femmes et l'égalité des sexes ce n'est pas la haine des hommes" revendique-t-elle.Côté ciné, Emma Watson sera bientôt de retour sur grand écran dans le thriller d'Alejandro Amenabar, Regression (le 7 octobre 2015), au côté d'Ethan Hawke. Elle s'illustrera aussi en princesse dans l'adaptation du conte de fée La Belle et la Bête (le 13 mars 2017), sera ensuite à l’affiche de Colonia Dignidad avec Daniel Brühl où un jeune couple est pris dans le tourbillon du coup d'état de Pinochet puis dans La La Land de Damien Chazelle où elle incarnera une apprentie actrice tombant amoureuse d’un pianiste de jazz joué par Miles Teller. L'histoire de Regression : Un homme est arrêté au Minnesota pour agression sexuelle sur sa fille. Il n'a aucun souvenir du fait... Le Dr Raines va devoir aider John à retrouver la mémoire.La bande-annonce de Regression, au cinéma le 7 octobre 2015 : MC
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Emma Watson : "Le féminisme ce n'est pas la haine des hommes"
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