Dans Ni à vendre ni à louer, Jacques Gamblin, Maria de Medeiros et François Morel passent de drôles de vacances à la mer. Bande-annonce.    Après Les petits ruisseaux, Ni à vendre ni à louer est la nouvelle folie slaptstick de Pascal Rabaté. L'auteur de BD devenu réalisateur s'amuse à croiser, sous forme de petites vignettes, le destin de plusieurs personnages au bord de la mer. Il y a les deux retraités qui se rendent dans leur "petite" résidence secondaire, le chassé croisé amoureux de deux couples perdus dans une station balnéaire (dont Jacques Gamblin et Maria de Medeiros), un caissier obsédé par les codes-barres, un père de famille sévère (François Morel hilarant) ou de jeunes punks à chien... Tendre et rigolo, le film de Pascal Rabaté mélange les destins, les classes sociales, les générations et les sentiments  dans une petite mosaïque qui emprunte beaucoup à Jacques Tati. Evidemment, il y a peu de paroles, mais c'est surtout dans l'art du cadre et la science du gag que Rabaté excelle. Son passif de dessinateur est ici évident, mais il fait preuve d'un esprit limite surréaliste, pas si lointain que ça de l'humour belge (on ne s'étonnera pas de croiser Bouli Lanners et Gustave de Kervern).