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Le réalisateur du film original comprend les réactions négatives des fans envers cette nouvelle version.

Depuis mars dernier, la bande annonce du reboot de S.O.S Fantômes a obtenu près d’un million de « dislikes » sur le compte YouTube officiel de Sony Pictures. Du jamais vu pour un blockbuster issu d’une franchise aussi culte. Mais précisément parce qu’elle est culte, elle a de nombreux adorateurs qui refusent qu’on y touche. La difficulté supplémentaire de ce reboot, c’est que le casting historique a été remplacé par une équipe 100% féminine, parti-pris qui a entraîné des réactions misogynes – enflammant vite le débat. A l’occasion de l’inauguration de l’attraction « Ghostbusters : Dimension » au musée de cire de Madame Tussauds à New York, Ivan Reitman (réalisateur des deux premiers films et producteur du reboot) a tenté d’éteindre l’incendie :

« Je pense que la plupart des gens qui se plaignaient étaient en fait des amoureux du film [original], et non pas des ennemis du genre féminin. Je pense que les amateurs de l’original ont estimé qu'il y avait comme une sorte de sacrilège à le refaire, parce qu'il représentait une part importante de leur enfance. Je respecte totalement ce sentiment.»

Le cinéaste replace le début sur le terrain de la nostalgie et non du sexisme, qui pollue la promotion de S.O.S. Fantômes. En réalité, les fans seraient plus déçus de ne pas retrouver leurs personnages favoris que d’en découvrir des nouveaux sous les traits de stars féminines. Rappelons qu’à la base, l’idée de reformer le quatuor masculin des premiers films avait été envisagée mais que la mort d’Harold Ramis (acteur et scénariste de la saga) il y a deux ans ainsi que le refus de Bill Murray a immédiatement chamboulé la production du troisième volet.     

Mort d'Harold Ramis : quelles conséquences sur Ghostbusters 3 ?

En attendant, Ivan Reitman invite les fans à donner une chance à cette nouvelle version de S.O.S Fantômes qui sortira dans les salles françaises le 10 août prochain.

Bande annonce de S.O.S Fantômes réalisé par Paul Feig