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Arnold Schwarzenegger est l’une des plus grandes stars des années 80 et 90. Pour beaucoup, son image est inévitablement rattachée à Conan, Kalidor, Terminator… Qu’on le veuille ou non, Schwarzy est bien devenu une icône culturelle, et pas seulement culturiste. On passera donc sur ses derniers films, indignes de lui. Ce qui est sûr, c’est que depuis que notre héros bodybuildé est devenu gouverneur de Californie, Hollywood est à la recherche de nouveaux mâles virils. Il reste bien Stallone, vu dans le musclé John Rambo (le quatrième volet de la saga). La tendance actuelle consistant à vouloir ressusciter les héros des deux dernières décennies – Bruce Willis et Die Hard, Harrison Ford et Indiana Jones, et Stallone, donc – montre bien que l’industrie hollywoodienne est en manque de renouvellement. Et ce n’est pas The Expendables qui viendra le contredire : le prochain film de Stallone rassemble toutes les vieilles gloires eighties du cinéma américain. La relève ? Les producteurs parient sur Dwayne Johnson, " The Rock ". C’est pourquoi ils avaient voulu réunir ce dernier et Schwarzenegger le temps d’une scène dans le film Bienvenue dans la Jungle (Peter Berg). Une manière symbolique - et pour le moins appuyée - de " passer le relai ". Depuis, Johnson peine à prendre cette fameuse " relève ". Schwarzy serait-il irremplaçable ? Possible. En tout cas, si l’on en croit les propos de McG, réalisateur de Terminator Renaissance : " C’est une lourde tâche de le remplacer. Il incarnait des rôles résolument virils et je pense que nous vivons à une époque où les acteurs sont très efféminés, trop maigres et trop chics ". Mais qu’il se rassure ! Car Arnold, 62 ans, n’a peut-être pas dit son dernier mot. Une fois son mandat achevé, l’actuel gouverneur de Californie n’est pas contre un retour dans les studios. La rumeur voudrait qu’il ait en tête une suite pour True Lies.