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Le plus gros succès de l'histoire du cinéma revient ce soir à la télévision.

Avatar revient ce soir sur TF1. En 2009, Première avait pris une claque devant le blockbuster de James Cameron. Voici notre critique, en attendant d'en savoir plus sur ses suites, actuellement en tournage en Nouvelle-Zélande.


James Cameron : "On ne peut pas se planter sur les suites d’Avatar"

Alors oui, on a vu Avatar . Et oui, c’est bien CA le futur du cinéma. Avec son immersion 3D révolutionnaire, son expérience visuelle sidérante qui représente vraiment une rupture, Avatar risque de tout bouleverser… mais surtout les spectateurs. Au-delà du discours socio-écolo évident, au-delà de la performance technologique, Avatar est d’abord un pur film de SF dont la plus intéressante partie réside dans la découverte de l’univers des Na’avis. Cameron , nerd scientifique déploie un univers absolument stupéfiant. Comme une vieille couverture de roman SF fifties qui se prendrait vie devant nos yeux, le film nous fait découvrir la jungle luxuriante de Pandora, ses montagnes en apesanteur (merci Miyazaki ), ses créatures entre dinosaures et monstres mythologiques… La différence c’est que pour une fois, on n’est plus spectateurs, mais acteurs. Alors, Avatar, fantasme de SF ? Ce serait trop simple et trop réducteur. Car Avatar ressemble à s’y méprendre à un manga live. Tout y évoque le graphisme surstylisé des « animés » et Cameron cite allègrement Miyazaki ou Oshii . Avatar ressemble aussi à un jeu vidéo. Mais Avatar c’est aussi un pur western; un des space opera les plus dingues qui renvoie le Star Wars de 77 dans les cartons de notre vieille cave; une love story et un film initiatique… Bref, Avatar est un film-somme. Une entreprise totale qui rappelle que le roi Cameron a toujours été un nerd impérial à la viscéralité bourrine, un cinéaste hi tech avec un côté prolo nouveau riche qui est le seul à pouvoir défier les col bleus des studios et les rois du marketing pour signer ça. Ca ? On y revient forcément… Une love story, des combats aériens et terrestres, une épopée digne de David Lean, Asimov ou Homère. Avatar est un bijou de cinéma.

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