Choix n° 1 : Le Petit Prince de Mark Osborne, avec les voix de Marion Cotillard, André Dussollier, Vincent Cassel...Synopsis : Pour réussir son entrée à la prestigieuse Académie Werth, la Petite Fille et sa maman emménagent dans une nouvelle maison. Les vacances studieuses de la Petite Fille (sérieuse et adulte avant l’âge), rythmées par l’emploi du temps rigoureux établi par sa maman, vont être perturbées par l’Aviateur, un voisin aussi excentrique que généreux. Avec lui, elle va découvrir un monde extraordinaire où tout est possible. Un monde dans lequel l’Aviateur a autrefois croisé un mystérieux Petit Prince.C’est alors que l’aventure de la Petite Fille dans l’univers du Petit Prince commence. C’est aussi là que la Petite Fille redécouvre son enfance au travers des rencontres du Petit Prince avec le Renard, la Rose, le Serpent, le Vaniteux, le Businessman. Elle comprendra qu’on ne voit bien qu’avec le cœur. L’essentiel est invisible pour les yeux.Adaptation du roman d'Antoine de Saint-Exupéry.L'avis de Première : L’adaptation du livre légendaire de Saint-Exupéry est une vraie réussite de cinéma. (...) Au coeur d’un film d’animation post-Pixar superbement maîtrisé (l’univers suburban carré et gris VS la maison tordue et multicolore de l’aviateur) se déploie l’histoire du bouquin réalisée en stop-motion et en papier. Une ambition double et une idée de cinéma sublime qui porte la marque du réalisateur Mark Osborne (rappelez-vous le stupéfiant prologue de "Kung-Fu Panda"). (...) la meilleure façon d’illustrer "Le Petit prince" est de montrer sa dialectique entre le lecteur et l’oeuvre, à quel point le livre de Saint-Exupéry -en faisant naître des images indestructibles dans un cerveau enfantin- est un vrai livre mythologique, un prisme qui permet à un enfant d’appréhender le réel à l’instar de L’Odyssée. (Lire la suite ici)Bande-annonce : Choix n° 2 : Renaissances, de Tarsem Singh, avec Ryan Reynolds, Ben Kingsley...Synopsis : Que feriez-vous si on vous proposait de vivre éternellement ? Damian Hale, un richissime homme d’affaire new yorkais atteint d’une maladie incurable, se voit proposer une opération révolutionnaire par le mystérieux groupe Phénix : transférer son esprit dans un corps de substitution, « une enveloppe vide », un nouveau corps jeune et athlétique pour prolonger sa vie. Comment résister à une telle proposition ? Damian Hale procède au transfert et redécouvre les joies de la jeunesse, du luxe et des femmes dans son nouveau corps. Jusqu’au jour où Damian découvre un terrible secret sur l’opération. Un secret pour lequel Phénix est prêt à tuer.L'avis de Première : Mourant, un richissime homme d’affaires fait transférer sa conscience dans un corps plus jeune. Remplacer Ben Kingsley par Ryan Reynolds, il y a pire, mais le spectateur y perd un peu au change. Commence alors la deuxième vie du personnage, et un second film. Adieu la science-fiction et, avec elle, un début de réflexion sur la survie du corps et de l’esprit. "Renaissances" prend la tournure d’un thriller d’action paranoïaque, mais guère original : le héros rappelle Jason Bourne, les décors ceux de "Déjà vu" et de "Looper". Malgré cela, le génie visuel de Tarsem Singh transparaît furtivement, notamment lors d’une belle scène où le cadre se déforme alors que des flammes embrasent l’écran.Bande-annonce : Choix n° 3 : Les Chaises musicales de Marie Belhomme, avec Isabelle Carré, Carmen Maura...Synopsis : Perrine est une musicienne presque professionnelle. Elle vit seule et anime des goûters d’anniversaires, ou les gâche, c’est selon.     Par accident, elle fait tomber un homme dans la benne d’une déchèterie. L’inconnu est dans le coma, mais Perrine est prête à tout pour qu’il se réveille. Elle s’immisce dans sa vie pour le découvrir, mais profite aussi de l’occasion pour lui emprunter son boulot, son appartement, son chien…    Mais surtout, elle tombe amoureuse…L'avis de Première : Perrine, musicienne "presque" professionnelle qui enchaîne les petits boulots, plonge accidentellement un inconnu dans le coma. Elle décide de veiller le malheureux et commence à nourrir des sentiments pour lui, sans oublier de lui emprunter son travail au passage. Inspiré par les comédies américaines débridées des années 50, ce portrait d’une attachante quadragénaire qui manque de confiance en elle fait planer sur la campagne bretonne un joyeux parfum d’anachronisme. La performance loufoque d’Isabelle Carré, pleine d’humilité et d’inventivité, gomme à elle seule la maigreur des enjeux dramatiques pour faire ressortir l’humanisme de ce conte d’amour.Bande-annonce : Toutes les sorties de la semaine sont ici