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Après la vie comme elle va et Ici Najac à vous la Terre, chroniques d’un village de l’Aveyron, il restait suffisamment de rushes à Jean-Henri Meunier pour un troisième épisode. Ça donne Y a pire ailleurs, galerie des horreurs champêtres, entre Massacre à la tronçonneuse et un reportage France 3 région dégénéré. Un documentaire où chaque personnage, toujours humilié par la caméra, est cadré à ras du tarbouif, philosophant des maximes qui tombent dans la gadoue. Sommet : le montage alterné d’un homme qui s’écorche les joues au rasoir bic et de son chien qui se gratte frénétiquement...
Toutes les critiques de Y'a pire ailleurs
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Il se dégage une douce absurdité, mais aussi une lucidité assez crue, quand les voisins défilent pour récupérer les biens d'un habitant défunt...
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Nouvel épisode des aventures de ce village après "La vie comme elle va" et "Ici Najac, à vous la Terre", ce documentaire nous régale tout autant que les précédents avec la dolce vita de ses rôles de villageois et nous offre une leçon de poésie.
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Il se dégage de tout ce petit monde une humanité aussi hilarante qu'émouvante et, de ce fait, terriblement attachante loin de l'angle nostalgique toujours chois pour raconter ces coins de France.
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Troisième volet de la "Najacsploitation" de Jean-Henri Meunier (...) Plus épuré, "Y'a pire ailleurs" assume surtout la part de morbidité et d'absurdité que charrie son sujet, trouvant dans son épilogue (...) la morale très lucide de ce qu'il convient d'appeler une "trilogie de la récup" : rien ne se perd dans ce petit monde qui meurt."
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Un documentaire poussif sur un petit village de l'Aveyron. On baille
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Après le ton farcesque appuyé des deux premiers volets, une gravité s'installe. Mais cela ne survient que dans la seconde partie. La première (...) ressemble à un trop long digest de rattrapage destiné à ceux qui auraient manqué les précédents épisodes (...). Pour les initiés, ça fait un peu redite.
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Théoricien du cinéma malgré lui, Henri définissait sans le savoir une tendance documentaire contemporaine, dont "Y'a pire ailleurs" est l'un des fleurons, suffisamment imbue d'elle-même pour croire qu'il suffit de s'être fait un nom et de promener sa caméra au hasard dans une cuisine ou une salle de bain pour faire un film.
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Ou comment réduire à l'animalité la plus crasse les braves habitants du village de Najac que Jean-Henri Meunier martyrise pour la troisième fois. Un documentaire affligeant.