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Présenté à la dernière Quinzaine des Réalisateurs, Wolf and Sheep a suscité l’intérêt et une certaine bienveillance de la part des observateurs en raison, sans aucun doute, de la nationalité afghane de la réalisatrice. Certes, le film a des qualités avec son mélange habile –mais déjà vu- de mythologie fantastique et de réalisme documentaire et son discours résolument féministe qui lui confèrent une sorte d’impunité critique. A y regarder de plus près, Wolf and Sheep ne raconte pas grand-chose : c’est la chronique assez frontale d’une vie de labeur dans un village afghan dont les rares envolées sont dues à la liberté de parole adoptée par les jeunes femmes qui vivent là. C’est peu et beaucoup à la fois. Enfin, c’est surtout peu.
Christophe Narbonne
Toutes les critiques de Wolf and Sheep
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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S’il est un film propre à briser le mythe de l’harmonie pastorale, c’est celui-là.
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Si jamais on avait le moindre doute sur un caractère national particulièrement bien trempé, Wolf and Sheeppratique une sérieuse piqûre de rappel.