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Le père d’Ady, petite frappe de 13 ans, n’arrive plus à élever seul son fils ingérable. Il l’envoie au Burkina Faso chez son oncle. Sur place, Ady, se rend compte qu’il n’est pas là pour les vacances… La jeunesse des banlieues a-t-elle besoin de renouer avec ses racines (africaines, comme ici) pour mieux décrypter le monde, dissocier le Bien du Mal ? C’est le propos ambitieux de ce joli film qui a le mérite d’éviter tout manichéisme : la sagesse africaine a aussi ses limites, surtout lorsqu’elle est englobée dans un conservatisme religieux et tribal qui présente de sévères inconvénients. En dépit d’une fin un peu bâclée et d’un manque d’ampleur, Wallay touche au cœur.