-
Todd Phillips (Starsky & Hutch) a bâti une filmo entièrement dédiée aux histoires de mecs, avec un vrai nez pour assembler ses castings. Celui de Very Bad Trip ne déroge pas : Cooper, Helms et Galifianakis possèdent une alchimie immédiate et imparable. À partir de personnages qui auraient vite pu croupir dans le cliché – le beau gosse, le dentiste émasculé, le beauf sociopathe –, ils composent un groupe super attachant qui peut se permettre de nous faire avaler les scènes les plus improbables (Mike Tyson en train de zozoter du Phil Collins, un tigre défoncé au GHB). De son pitch extrêmement malin, qui les voit remonter la piste surréaliste de leur nuit de débauche, Phillips tire une comédie complètement bourrée (de talent) à consommer sans modération. Une open-barre de rire.
Toutes les critiques de Very Bad Trip
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
-
Il n'est pas étonnant que cette comédie complètement bourrée de gags et de situations délirantes ait fait sauter la banque du box-office américain. Comme quoi, même à Vegas, avec la martingale d'un bon scénario de bons acteurs, il est superflu de se ruiner en stars cabotines pour rafler le jackpot.
-
Le principe du scénario – reconstruire le puzzle de la nuit – n'est pas mal, les excès révélés après coup et surtout à jeun paraissant encore plus énormes. Hébétés, les types découvrent qu'ils ont volé une voiture de police, fait une mégabringue avec Mike Tyson et pigeonné un mafieux. Certaines situations sont franchement désopilantes mais, à la différence d'Apatow, il n'y a, dans cette régression, aucune once d'insolence ni de cruauté intime. A part le marginal imprévisible, les personnages sont des archétypes, de gentils beaufs auxquels un public très large peut s'identifier. D'où le succès.