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Ce premier long métrage d’un artiste et documentariste brésilien est d’une beauté plastique saisissante. Contemplatif et exigeant, il capte la vie dans ce qu’elle a de plus charnel (corps dorés et nus sur une barque bleue, étreintes sur un lit de noix de coco) et la mort dans ce qu’elle a de plus cinglant (les "vents d’août" du titre détruisent tout sur leur passage et la mer recrache un cadavre en putréfaction auquel le héros s’échine à donner une sépulture). Soleil et tempête, vieillards épuisés et impétueuse jeunesse... Le réalisateur lui-même apparaît dans le fi lm en météorologue enregistrant les mouvements de cette nature qui oscille sans cesse entre deux pôles. C’est envoûtant. Magique.
Toutes les critiques de Ventos de agosto
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Cette très belle façon de traiter avec une égale attention les éléments signifiants et les éléments anodins a de quoi, en fin de compte, faire de "Ventos de agosto" un petit cousin des films du Thaïlandais Weerasethakul (...)
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Rien de bien nouveau là-dedans, mais il est à l’honneur du cinéaste d’avoir voulu filmer ce qui l’ineffable, et d’y être parvenu avec une telle économie de moyens et simplicité de propos.
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(...) un récit sensuel et méditatif
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Quelques images fortes (un cimetière englouti) surnagent dans ce film "no future", presque punk, premier long métrage de fiction d'un documentariste.
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L’œuvre sociale, délicate et riche en valeurs humaines, sonnerait un peu creuse, à l’instar de ces noix de coco, si généreuses et abondantes pendant tout ce long métrage somme tout rafraîchissant
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L'intérêt du film se résume à quelques trop rares séquences bien filmées.