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Rares sont les moments où l’on peut voir de si belles images. D’autant qu’au train où vont les choses, ces zones magnifiques que nous dévoilent d’un pôle à l’autre Alastair Fothergill n’existeront bientôt plus. On s’émerveille à chaque instant devant ses images sublimes de la faune et de la flore. On reste admiratif devant le courage de ces espèces animales pour lesquelles la vie se résume tout d’abord à la survie (tout comme une grande partie de l’humanité aussi ne l’oublions toutefois pas). Sans sermonner, Fothergill montre ce qu’il y aura bientôt à regretter alors que la voix d’Anggun empreinte d’une séduisante sérénité nous accompagne dans ce voyage grandiose. On en ressort convaincu que la préservation de la planète est une bien belle chose.
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C'est un film qui vous donne irrésistiblement envie de prendre des douches parcimonieuses, de recycler vos déchets et d'éteindre la lumière quand vous quittez une pièce ! Mieux qu'un discours écolo, les images parlent d'elles-mêmes. De Microcosmos à La planète bleue en passant par Le peuple migrateur et La marche de l'empereur, la technique cinématographique mise au srvice des documentaires est de plus de plus pointue et permet d'approcher l'innaprochable, sans tricherie, mais avec passion.
Toutes les critiques de Un jour sur terre
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Sentimental et compassé, le commentaire écolo susurré par la chanteuse Anggun rappelle les agaçantes voix off de La Marche de l'empereur, de Luc Jacquet. Avec la hantise du déclin de notre planète, le documentaire à grand spectacle sur la nature est presque devenu un genre à part entière. Du Peuple migrateur, de Jacques Perrin et Jacques Cluzaud, à La Planète bleue, du même Alastair Fogerhill, ces films très scénarisés, bourrés de prouesses techniques, reflètent le fantasme paradoxal et très contemporain d'une nature encore vierge, mais reconstituée par l'homme.
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On en prend effectivement pleins les mirettes comme devant Ushuaïa nature ou La Terre vue du ciel. Mais la magie du grand écran justifie le passage par la case ciné. Un peu léger, le commentaire, lui, ne rivalise pas avec ceux de Nicolas Hulot ou de Yann Arthus-Bertrand.
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Avec le message asséné, on ne peut qu'être d'accord. Mais, depuis La marche de l'empereur, on est devenus plus exigeants en matière de documentaire animalier. On attend aussi une histoire bien ficelée, des textes qui tiennent la route, une musique un brin créative... On veut un vrai film, quoi !
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Du Pôle Nord en Antarctique, la caméra capte des images d'une beauté à couper le souffle, qui parlent d'elles-mêmes de l'urgence de préserver la planète bleue. On regrette le discours moralisateur superflu et lourd.