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Cette miniature arty est parcourue par le souvenir des films d’Andreï Tarkovski, d’Apichatpong Weerasethakul et de Terrence Malick. Mais, dépourvue de toute puissance formelle, cette balade sauvage s’égare dans un trip hermétique que l’on regarde en bâillant d’ennui. Si vous êtes à la recherche d’un digne héritier de Malick, attendez plutôt la sortie de Take Shelter.
Toutes les critiques de Two gates of sleep
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Visuellement superbe, le premier long-métrage d’Alistair Banks Griffin évoque de grands noms du cinéma tout en restant centré sur lui-même, quitte à être un peu trop hermétique par endroit.
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Car ce qui peut-être est le plus émouvant dans le film est la façon dont, parfois le western, mythologie morte mais revenant sans cesse sous la forme d'images furtives, de souvenirs mal oubliés, imprègne furtivement l'esprit d'un spectateur qui se laissera hypnotiser.
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(...) l'incapacité du cinéaste à dramatiser ces funérailles prolongées nous laisse d'amples gates of sleep pour méditer sur mille autre oeuvres bien plus mémorables.
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A la frontière entre la Louisiane et le Mississipi, deux frères décident d'honorer la mémoire de leur mère, qui vient de décéder. Ils partent en forêt, chargés du cercueil, afin de respecter ses dernières volontés. Ils vont traverser des rivières et gravir des sommets, sans jamais baisser les bras… Cette fable lorgne clairement du côté du cinéma de Terrence Malick : plans contemplatifs, absence quasi-totale de dialogues et quête existentielle. Malgré une mise en scène inspirée, l'ennui s'installe.