Toutes les critiques de Two Hundred Thousand Dirty

Les critiques de Première

  1. Première
    par Hendy Bicaise

    Le pitch et les dialogues, pimentés de culture pop et d'une grossièreté non-stop, font penser aux petites comédies noires des années 90, directement inspirés par Kevin Smith et Quentin Tarantino. Entre son parfum rétro, un budget ric-rac et un casting risqué (l'inconnu Mark Greenfield et le rappeur Coolio), l'inquiétude est de mise. Puis l'intrigue s'emballe et les rebondissements se succèdent. Pas de quoi faire oublier Reservoir Dogs non plus.

Les critiques de la Presse

  1. par Emma Martin

A mi-chemin entre Pulp fiction et No pain, no gain, cette comédie un peu bossue doit très largement son attrait à la qualité de l’écriture. (...) Le cinéma de genre américain est loin d’avoir dit son dernier mot.

  • Télérama
    par Guillemette Odicino

    Ultra indépendante et très référencée, avec quelques jolis rebondissements, cette drôle de « fable pourrie », comme dit l'un des « héros », finit par charmer par son indolence et son humour absurde.

  • Critikat.com
    par Marianne Fernandez

    Timothy L. Anderson rappelle combien il se pose dans l’héritage tarantinesque de la fiction pulp. Avec de perpétuels décalages entre la tension policière et le ton, cynique et blasé, des personnages (...), ou de pures et simples reprises (...), Two Hundred Thousand Dirty ne fait que montrer l’élève appliqué qu’il est. Et si on passait à autre chose ?

  • Libération
    par Bruno Icher

    Compte tenu de la modestie des moyens, frôlant carrément ici la non-existence, le film souffre d’une coupable indolence et, surtout, du recours systématique aux scènes de disputes entre les trois personnages, ponctuées par quelques centaines de «fuck» à chaque occurrence. Pourtant, à force de s’acharner dans la peinture de ce néant social, Anderson réussit à déclencher, dans quelques scènes si grotesques qu’elles en deviennent drôles, une curieuse et inattendue empathie pour cette résurrection dépressive des Stooges.

  • Le Parisien
    par Hubert Lizé

    On retrouve un peu la tonalité tragicomique de certains Tarantino, et surtout le côté grunge de « Clerks, les employés modèles » (1994) de Kevin Smith (...). Un peu trop bavard néanmoins pour tenir complètement la distance.