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Ici, Alice s’appelle Thomas (Scimeca) et le pays des merveilles ressemble à la Picardie. A partir du moment où le récit choisit les itinéraires bis avec l’absurde comme oxygène, il convient de se raccrocher à quelque chose. Thomas, journaliste à la traîne doit faire le portrait d’un musicien (Usé) engagé dans la vie politique. C’est à partir de là que ça déraille sévère. Sébastien Betbeder avait déjà signé Le Voyage au Groenland en 2016. Il retrouve ici cette faculté à faire éclore des bons sentiments à partir d’un sol en friche. C’est coloré, un rien abscons, toujours tendre.