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Au-delà de l’agacement que procurent l’absence de scénario et le côté bricolé du filmage, le charme finit par opérer. La liberté de ton, l’incongruité de certains plans, la solitude omniprésente, le charmant sourire d’Eleonore finissent par imposer une comédienne et un réalisateur à suivre. The Pleasure of Being Robbed, premier long d’un court-métragiste new-yorkais de 24 ans, n’est pas encore tout à fait un film mais déjà une belle promesse.
Toutes les critiques de The Pleasure of Being Robbed
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Le charme est ténu. Il repose sur le joli visage triangulaire de la voleuse, Eleonore Hendricks. Et aussi sur la liberté de la mise en scène : une façon de saisir la rue new-yorkaise. C'est peu ou beaucoup, selon l'humeur et le degré d'exigence.
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"Je ne fais rien de mal, je regarde, c'est tout !" : telle est l'excuse de ce personnage original, telle est aussi celle du cinéaste qui filme quasiment à la sauvette, muni d'une caméra DV, selon les méthodes de la caméra invisible, et suit l'odyssée d'une sympathique héroïne, souriante et mélancolique, en mal de complicité et à l'affût d'un imaginaire. Une démarche à la Sophie Calle.