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The Lunchbox raconte l’histoire d’amour entre Ila, jeune desperate housewife délaissée par son mari, et Saajan, veuf acariâtre proche de la retraite qui reçoit par erreur le plat qu’Ila destinait à son époux. Deux êtres qui n’auraient jamais dû entrer en contact. C’est là un ressort classique de la comédie romantique, mais Ritesh Batra trouve la note juste pour en jouer. Malgré l’isolement des personnages, noyés dans la capitale surpeuplée, et le caractère très peu spectaculaire de l’intrigue (un échange épistolaire par paniers-repas interposés), l’énergie circule à l’écran, notamment grâce à la musicalité du montage. Plus proche du cinéma indépendant américain que du baroque bollywoodien, l’esthétique du réalisateur indien mise sur l’économie des effets et l’alchimie entre les comédiens. Mention spéciale à Nawazuddin Siddiqui (l’orphelin Shaikh), drôle et bouleversant, à l’instar de ce film délicat.
Toutes les critiques de The Lunchbox
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Cette relation épistolaire pourrait avoir des allures de déjà-vu, si ce n’est qu’ici elle est emplie d’une certaine magie. Celle qui redonne la flamme à cette femme mal mariée et qui réchauffe ce veuf aigri de moins en moins rabougri. Celle de la cuisine qui se goûte à l’écran, des seconds rôles hilarants et de l’amour émouvant.
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Un petit bijoux de sensibilité, d’intelligence et de cinéma qui en fait l’une des plus belles découvertes de cette année.
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Révélée à la Semaine de la critique en mai dernier, cette jolie petite fable indienne, sensible et délicate, s’appuie sur une tradition vivace de Bombay.
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Ce film savoureux donne envie de tomber amoureux.
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On est bouleversés par cet homme et cette femme qui longtemps vont se servir de mots vite griffonnés et à travers eux se découvrir, peut-être même se rencontrer.
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Le réalisateur a donné [à ses personnages] une belle profondeur d'âme. (...) En mêlant humour et nostalgie, réflexion sociale et sentimentale, Ritesh Batra prône un retour à l'essentiel.
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Le film, produit en dehors du tout puissant empire bollywoodien, parvient à amarrer son schéma de comédie romantique (...) au quotidien de Bombay, montrant avec une grande sagacité la préparation des plats et les us des habitants.
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Avec une vraie sensibilité, Ritesh Batra, qui incarne la nouvelle vague indienne, mêle racines et cultures pour tisser une comédie sentimentale mélancolique et prometteuse où espoirs et regrets s'affrontent.
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Une comédie sentimentale et culinaire indienne. Silence, on déguste!
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Cette très belle histoire d’amour épistolaire assez peu épicée se goûte sans modération. Ses saveurs sauront assurément vous séduire les papilles.
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Loin des paillettes de Bollywood, ce film dépeint la vie quotidienne à Bombay et donne des envies de voyage.
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La satire sociale est pertinente sans être agressive, et la comédie sentimentale évoque sans ostentation des classiques de Lubitsch
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Une plaisante étude de moeurs, parfois émouvante, toujours juste, au sein d'une mégalopole inhumaine, Bombay.
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Sorte de Petite Boutique au coin de la rue à la sauce masala, cette romance épistolaire et culinaire accommode les sentiments avec une humanité pleine de tendresse et pimentée d’une nostalgie qui se révèle euphorisante. Un vrai régal.
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Une comédie romantique indienne fine et précise comme de la cuisine moléculaire.
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Ce « Lunchbox » nous entrouvre une porte sentimentale sur la vie quotidienne d’une certaine classe moyenne urbaine. On est à des lieues de Bollywood, mais seulement à 9 000 kilomètres de Paris…
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par Anne Diatkine
Tiens, un film indien qui n’a rien à voir avec Bollywood, mais qui cultive plutôt des liens avec le néoréalisme italien des années 50! Un fil conducteur simple, qui donne l’eau à la bouche et le désir de partager les expériences gustatives des personnages.
Une comédie douce amère qui attable deux solitudes dans un Bombay sans fard.
A partir d’une idée toute simple, la réalisatrice réussit un premier long-métrage parfaitement maîtrisé qui dégage une subtilité, une humanité et une grande tendresse.
Délicieuse comédie épistolaire dans une Inde en pleine évolution. Un pur régal.
A l'opposé des fresque musicales de Bollywood, ce charmant premier film intimiste a connu un succès certain en Inde. (...) il peut sembler un brin monotone, mais montre avec tendresse le quotidien, il éclaire sur la condition des femmes comme celle des employés entassés dans les transports en commun.
Ritesh Batra, réalisateur indien a été honoré à la Semaine de la critique qui a présenté son film The Lunchbox. Honneurs mérités pour un long-métrage qui montre un autre visage de l’Inde, celui de la vie de tous les jours, celui d’un pays où les histoires d’amours peuvent naître comme partout dans le monde.
(...) la quête que Gandalf consacre à la menace terrifiante que l'on appellera bientôt Sauron ressemble tant à celle que la trilogie du Seigneur des anneaux mettait en scène que l'on s'en désintéresse rapidement. Avec cela, les personnages, si bien brossés dans Un voyage inattendu, sont esquissés en quelques traits brouillons, faisant perdre à l'histoire presque toute l'épice qui faisait du Hobbit quelque chose d'autre, plus pétillant, que l'ample Seigneur des anneaux. Sans ces caractères, tout ou presque risque de se perdre du final de Tolkien, surprenant à lire, dont on se demande ce qu'il restera au troisième épisode. Ne perdons pas espoir cependant : les volets médians sont souvent bancals, et il reste à Peter Jackson encore trois heures pour se ressaisir.
Produite loin des circuits et des critères bollywoodiens, cette comédie romantique discrète et pudique développe tout en nuances une jolie histoire d'amour à l'indienne.
Peut-on rendre un enfant adopté au service après-vente ? Valérie Lemercier ose tout dans ce film dont le pitch fait penser au programme court de Canal+…
Une romance indienne, classique mais émouvante, servie par l'humour subtil de son acteur principal.
"The Lunchbox" prend les atours d'une comédie romantique épistolaire réunit deux personnages que tout oppose : une femme au foyer et un veuf recevant par erreur le plat (le lunchbox du titre) prévu pour son époux. La séduction prend assez rapidement. Tout simplement parce que les recettes du feel-good movie se révèlent toujours aussi efficaces (mélancolie inhérente à la solitude, humour euphorisant, seconds rôles bien écrits, toile de fond sociale, réflexion sur les rapports homme-femme), communiquant au spectateur un appétit de vivre et de manger. Au moins, c'est de saison.
"The Lunchbox" a tout du "Feel good movie" tout en traitant des sentiments avec sensibilité, mais aussi suspense. Comme un air de "Sur la routes de Madison" sauce curry.
Ritesh Batra fait plus ici que prouver que le cinéma indien n’a rien à envier à son modèle hollywoodien, en plus de construire une comédie romantique qui remplit le cahier des charges du genre (une rencontre inopportune entre deux êtres que tout oppose, une dose d’humour avec des personnages secondaires cocasses…), il intègre un troisième personnage qui donne tout son intérêt au film, la nourriture.