Toutes les critiques de The Land of Hope

Les critiques de Première

  1. Première
    par Thomas Agnelli

    Après l’inédit Himizu, Sono Sion aborde à nouveau la catastrophe de Fukushima pour exorciser un traumatisme collectif et donner son point de vue de poète sensible sur le monde qui l’entoure. The Land of Hope s’avère aussi être son fi lm le plus classique. Alors que nous l’avons connu ivre de chair et de sang, surstylisant ses plans et hystérisant ses actrices dénudées, le réalisateur opte cette fois pour une forme douce, empathique, voire mélodramatique. C’est grave docteur ? Non, tant ce qu’il raconte en substance s’avère dérangeant, surtout lorsqu’il égratigne la sacro-sainte cellule familiale nippone et multiplie les espoirs pervers, avec une conclusion terrible à la clé. Tel un peintre, Sono Sion compose ses plans pour capter les éruptions de vie et de joie dans un pays dévasté. Et en bon scénariste, il réussit à nous surprendre pendant plus de deux heures. Alors qu’il réalise des films depuis les années 80, The Land of Hope est seulement son deuxième long métrage à sortir dans nos salles. On se réveille ?

Les critiques de la Presse

  1. Critikat.com
    par Olivia Cooper-Hadjian

    Avec ce film direct et poétique, aussi dur que sentimental, Sono Sion ressuscite un cinéma que l’on croyait disparu.

  2. Le Canard Enchainé
    par La rédaction du canard enchaîné

    Sono Sion réussit un beau film tendre et et lucide.

  3. Le JDD
    par Barbara Théate

    Sono Sion réalise un film témoignage sur le drame de Fukushima et dénonce de façon frontale ses multiples conséquences : le chaos, la radioactivité, la désinformation pratiquée par les médias et le gouvernement... Un drame humain au réalisme terrifiant.

  4. 20 Minutes
    par Caroline Vié

    Sono Sion signe avec The Land of Hope, un film terrifiant sur les conséquences d’un tremblement de terre entraînant une catastrophe nucléaire dans une petite ville du Japon.

  5. Télérama
    par Cécile Mury

    Première fiction inspirée de la catastrophe de Fukushima. Un film lyrique, dense et farouchement antinucléaire

  6. Le Monde
    par Thomas Sotinel

    Chronique minutieuse d'un accident nucléaire imaginaire mais tout à fait réaliste, The Land of Hope est aussi une fresque intime qui entrecroise les destins de gens ordinaires, bouleversés, mais pas forcément broyés, par la catastrophe.

  7. Les Inrocks
    par Léo Soesanto

    Une chronique post-Fukushima sensible, pédagogique et parfois drôle.

  8. Excessif / TF1 News
    par La rédaction de Excessif / TF1 News

    "The Land of Hope" est, comme son titre l'affirme, un film de lumière mû par l'inquiétude et l'élan vital. A bien des égards, Sono Sion s'en sort honorablement d'autant qu'il travaille sans en avoir l'air les mêmes motifs et les mêmes obsessions que dans ses précédents longs métrages : la destruction inexorable de la cellule familiale, la contamination, le rapport dialectique individu-collectif.

  9. La Croix
    par Arnaud Schwartz

    Si ce nouveau film n’a pas la grâce ni l’intensité de Whisky, il s’avère d’une égale justesse de regard sur les obsessions, les calculs, les fragilités et les résolutions des personnages. La manière dont le cinéaste met en scène le père, Rodolfo, inquiétant de gentillesse, œuvrant à reconstruire après avoir détruit, illustre la finesse dont est capable le cinéaste.

  10. Nouvel Obs
    par Nicolas Schaller

    Plus inspiré dans les scènes qui ont trait aux aïeux, traités avec une pudeur et un lyrisme souvent poignants, que dans celles autour du jeune couple, hystériques et répétitives, le film dilue ses belles intuitions sur 2 heures 13 bien trop longues. Il marque, en outre, l’assagissement d’un auteur que l’on attendait plus mordant sur un sujet pareil.

  11. L'Express
    par Julien Welter

    Le réalisateur a du talent et des idées, mais il maîtrise encore mal les sentiments doux-amers.

  12. Nouvel Obs
    par Xavier Leherpeur

    Antithèse du film catastrophe, The Land of Hope est une belle tragédie humaine et réaliste, d'une sobriété absolue, mais à laquelle manque l'émotion, récurrent point faible du cinéaste.

  13. Les Cahiers du cinéma
    par Stéphane Du Mesnildot

    La violence de la catastrophe du 11 mars 2011 aurait-elle absorbé la tumultueuse énergie punk du réalisateur de Love Exposure ? On peut se poser la question devant ce film très classique, dépourvu des effusions sanglantes et de la sexualité fiévreuse qui sont la marque de l'auteur.