-
Abordant le sujet de front, sans la distance satirique de Jason Reitman (In the air) ou l'emphase pompière d'Oliver Stone (Wall Street - l'argent ne dort jamais), John Wells ne s'apitoie pas sur ses personnages (...) : ils incarnent les multiples visages pas toujours reluisants du monde de l'entreprise. C'est précisément là que se niche la réussite du film, dans sa mise en lumière d'une société où les hommes sont définis par leur position sociale - donc pas leur job et leurs revenus - et où l'absence de travail est vécue comme une émasculation, voire une perte totale d'identité. Plus maladroits sont l'inévitable glorification des valeurs à l'ancienne ainsi qu'un dénouement dont la complaisance ne peut que décevoir.
Toutes les critiques de The Company Men
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
-
The Company Men séduite par sa pudeur et sa capacité à ne pas sombrer dans le sentimentalisme. La leçon finale - la réussite sociale ne fait pas tout - est un poil manichéenne, mais elle n'enlève rien à la belle qualité d'ensemble de ce film aux résonances très actuelles...
-
The Company Men séduit par sa pudeur et sa capacité à ne pas sombrer dans le sentimentalisme. La leçon finale - la réussite sociale ne fait pas tout - est un poil manichéenne, mais n'enlève rien à la belle qualité d'ensemble de ce film aux résonnances très actuelles.
-
Visuellement un peu daté, Company Men ressemble à un bon film des années 90.
-
The Company Men réussit au travers des réactions variées des trois personnages principaux à insuffler des moments de forte émotion et offrir souvent une analyse pertinente de tout ce qui a dérivé et dérive encore dans nos sociétés occidentales de consommation.
-
L'addition de ces talents (…), l'image de Roger Deakins qui sait saisir la beauté austère des paysages postindustriels, permettent à The Company Men de trouver son régime de croisière, jusqu'à toucher le port d'une conclusion optimiste
-
Réaliste, émouvant, teinté d’humour noir parfois, loin des stéréotypes sociaux véhiculés par la plupart des films hollywoodiens, ce portrait de chômeurs dans une Amérique touchée par la crise financière est assez prenant.
-
Malgré un dénouement exagérement optimiste, les visages de ces victimes de la crise hantent durablement. On ressent aussi un grand plaisir à retrouver Kevin Costner, entrepreneur bourrin et bourru, représentant d'une Amérique qui tente de renaître dans les cendres des marchés.
-
Le chômage et la récession vus et vécus par trois hommes, tous cadres hauts placés dans la hiérarchie d'un grand conglomérat industriel, avant leur brutal licenciement : très sage formellement, The Company Men, le premier film du producteur TV John Wells, tire sa force tranquille d'une écriture sobre et intelligente, ainsi que d'un remarquable casting.
-
Avec son thème d'aujourd'hui, The Company Men retrouve le charme des films à l'ancienne : on y prend son temps, on y prend le temps d'aimer les gens. L'ombre de vieux briscards y plane : Martin Ritt, Sidney Lumet. Ces cinéastes politico-humanistes des années 1960-1970 qui mêlaient si bien - mieux qu'aujourd'hui - l'engagement et le romanesque.
-
John Wells raconte cette dégringolade sociale en règle, avec pudeur et des pointes d’humour (noir) pour mieux désamorcer le pathos, mais manque un petit peu d’ambition dans la mise en scène.
-
Avec un quatuor d’acteurs formidables de retenue, la démonstration, sobre et implacable, dans la lignée des grands films sociaux des années 70, n’en est que plus forte, et sa valeur universelle touchera un large public
-
The Company Men, petit film fébrile, blafard et un peu coquet, intéresse surtout pour le traitement de ses acteurs.
-
The Company Men tien largement sa place. Sujet peu traité, scénario écrit à la virgule (...), interprétation collégiale nickel, mise en scène sans esbroufe mais précise.
-
Sous la bannière d’un message social, The company men propose une histoire relativement plate et sans vagues, où s’illustre un casting inégal. Un premier passage à la réalisation hésitant pour le producteur américain John Wells.