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Sur le papier, Sumo a tout du feel-good movie britannique façon The Full Monty ou de la comédie à l’américaine. Mais ce film israélien, situé à Ramla et dont les dialogues sont en hébreu, parvient à garder son identité propre et son humour singulier. Il le doit à une justesse de ton, à des acteurs épatants et à une capacité à rentrer dans le lard du sujet sans jamais sombrer dans le ridicule. Sur le thème de la différence et de l’estime de soi, on n’a pas vu mieux depuis longtemps.
Toutes les critiques de Sumo
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Comédie poids lourd ? Bien au contraire, derrière les kilos superflus, Sumo œuvre plutôt dans la délicatesse avec ses quatre héros si fragiles dont la surcharge pondérale constitue une fausse barrière de protection. Il faut les voir, à l’entraînement, vêtus du seul mawashi _la célèbre culotte des sumotoris_ entre embarras d’abord et fierté ensuite. L’humour n’exclut pas l’émotion et la montée... en régime est habile jusqu’au combat final.
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Les relations sont finement décrites, avec ces riens corrosifs d'humiliation, de mépris, de condescendance. On est content qu'ils s'en sortent sans plaire à ceux qui les accablent. En bons vivants plutôt qu'en mauvais coucheurs.
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Une mise en scène quelconque, mais une histoire originale et assez touchante.
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Rondement menée, cette comédie sur l’acceptation de soi a remporté le Grand Prix du Festival du film d’humour de l’Alpe-d’Huez le week-end dernier, ainsi que le prix « coup de coeur » de la profession. Dans le genre divertissement « qui fait du bien », c’est réussi.
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Le film est naïf, tendre, un peu lourd (!) dans sa démonstration mais il a le mérite d'être pudique sur le problème de l'obésité.
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En gros, un film qui ne pèse pas lourd. Ce qui, d’une certaine manière, relève de l’exploit.
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Les ficelles scénaristiques, usées jusqu'à la corde, sont certes rehaussées par le physique cinégénique des personnages, mais cela ne suffit pas. Au-delà du programme de psychologie comportementale qui donne sa structure au film, rien ne frémit ici.
L'histoire d'amour ne déroge pas à ce constat : elle est traitée sur le mode du manuel des petits compromis nécessaires pour réussir une vie à deux.