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Dans la Rome antique, le quartier Suburra était un lieu de plaisirs où l’élite côtoyait la pègre pour faire des affaires. Ce qui change dans la Rome contemporaine décrite par Stefano Sollima, c’est l’entrée dans l’équation d’une troisième puissance occulte, le Vatican, juste avant la démission du pape, ce qui donne au film des allures pré-apocalyptiques. Depuis le solide thriller politique A.C.A.B., Sollima a perfectionné son art grâce à deux séries télé (Romanzo criminale et Gomorra), pour atteindre un degré d’excellence qui explose dans Suburra, depuis la maîtrise d’une intrigue aux multiples ramifications jusqu’à la direction d’acteurs, tous exceptionnels. Le résultat est un thriller intense qui dépeint les divers aspects de la corruption dans ce qu’elle a de plus noir et brutal.
Toutes les critiques de Suburra
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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La violence est partout. L'appât du gain seul dicte sa loi. Un grand film.
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(...) un polar violent et stylisé.
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C'est violent, c'est oppressant et, même si on ne comprend pas bien le rôle de l'entourage du pape dans ce bourbier politico-financier, c'est captivant.
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Inspiré de la réalité, ce polar en forme de puzzle passionne par son intelligence et sa complexité…
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A l’inverse d’une grande partie de films sur la pègre, les personnages ne virent jamais au cliché. Cela est dû à un scénario millimétré mais aussi à l’interprétation toujours juste des acteurs
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Un polar d’enfer, exceptionnel. (...) On en redemande !
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Suburra nous montre avec brio et violence que tous les chemins mènent à Rome, y compris ceux pavés de très mauvaises intentions. Fortissimo !
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Un scénario ambitieux mais à trou et une réalisation impressionnante mais trop tape-à-l'oeil nous ont laissé sur notre faim.
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Venu de la télé, où il a dirigé les séries Gomorra et Romanzo criminale, le réalisateur connaît son sujet et donne une réelle force à ce panorama à la fois actuel et éternel de la Mafia.
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La vulgarité de la mise en scène mélangée à un maniérisme formel un peu vain où le clinquant de l’image et le cabotinage des acteurs semblent baignés par une musique « atmosphérique », agace quelque peu.
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Malheureusement, on se perd dans la multitude des personnages et des intrigues, et la mise en scène manque un peu d’ambition.
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La mise en scène est un peu boursouflée et racoleuse, surtout sur 2 h 15, mais l’ambiance est électrique.
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Difficile de ne pas voir dans cette toute dernière production une solution de confort, mais aussi un rouage commercial visant à profiter de l’onde de choc de Gomorra.