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Vu le coût de la production, sans doute ne valait-il mieux pas prendre de risque. Aussi ce troisième opus de l’homme araignée n’étonne-t-il pas vraiment. Les amateurs de la Philosophie pour les nuls pourront réfléchir avec Tobey Maguire (pas au meilleur de sa forme) au « sommes-nous ce que nous décidons d’être ? », « possédons-nous tous une part d’obscurité ? » ou sur un versant plus religieux « la tentation et l’orgueil sont-ils à l’origine du mal ? » Si ce genre de questionnement existentiel ne vous passionne pas, vous pourrez toujours profiter d’un spectacle de plus de deux heures, assez lisse, toujours politiquement correct, très bien pensé surtout pour faire de l’argent. Un bon produit plus qu’un bon film.
Toutes les critiques de Spider-Man 3
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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(...) le cinéaste s'est surpassé sans rien céder de son exigence esthétique. Il a orchestré un festival de cascades et de combats (certains quasi gore) avec des personnages moins lisses, dont beaucoup de nouveaux. (...) Spider-man 3 serait le dernier chapitre de la saga. On n'y croit pas. Car on tient à savoir comment évoluera l'homme-araignée à l'aune de la maturité.
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La force de cette trilogie fantastique, c'est la générosité et le caractère imprévisible de Sam Raimi. Lui-même amateur de grand spectacle et romantique assumé, il respecte le spectateur, lui donne ce qu'il a envie de voir, tout en l'emmenant hors des sentiers battus. Quitte à tomber le masque du super-héros pour révéler son vrai visage, celui d'un être humain. Quant au divertissement pur et dur, il n'a pas lésiné sur les moyens. Avec un budget estimé à 250 millions de dollars, il a soigné l'image des méchants.
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Grâce à une technologie prête à relever tous les défis, Sam Raimi tisse avec une imagination délirante la toile d'un troisième chapitre de la BD culte. La facette sombre des personnages enrichit une intrigue qui change sans arrêt de ton. Ca plane, ça chante, ça danse avec une énergie communicative.
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Ce troisième volet de la saga arachnéenne est définitivement le meilleur (pas difficile). Sam Raimi reprend du poil de la mygale et déploie des trésors d’imagination pour donner au film un rythme plus soutenu que les deux précédents opus. Plus de méchants et pas des moindres, l’homme sable assure le spectacle avec des effets spéciaux dantesques. Ce qui compense la piètre performance de Bouffon Vert junior. Mention spéciale à l’ami Venom, ultra fidèle aux comics et à son interprète Topher Grace qui aide à la qualité de cet épisode.
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(...) Des trois Spider-Man, celui-ci est le plus tarabiscoté. Sam Raimi avait jusqu’ici réussi à donner un côté « ligne claire » aux aventures de l’araignée : intrigues linéaires, fluides. Cette fois, gare à la surcharge. (...) Pourtant, le charme ne s’est pas entièrement évaporé, ni la patte de Sam Raimi effacée.
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Brutalité et prolifération sont les maîtres mots de ce film dans lequel des menaces terrifiantes évoquent l'état du monde depuis la chute des tours. Harry se déplace sur un surf volant ultrarapide, en lançant des boules métalliques explosives. L'Homme-Sable est un géant de sable quasi invulnérable et qui forcit de combat en combat. Issu de la même matière que le Spider-Man noir, Venom est plus effrayant encore que tous ces super-héros réunis. Mais au même titre que Spider-Man, qui balance tout du long entre son costume noir et le bicolore, tous ces personnages gardent, en permanence, la liberté de changer de direction. Cela s'appelle le rêve américain.