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On connaît depuis Dog days la capacité d’Ulrich Seidl à créer un malaise étouffant et dérangeant au fil de ses récits. Mais depuis plusieurs films, comme trop conscient de ce talent- là, il peine à se renouveler. A l’image de ce Sparta qui traite de la pédophilie à travers un quadra ouvrant un centre de judo pour jeune garçons en Roumanie où l’ambiguïté va régner en maître. Sa mise en scène reste puissante mais il s’enferme dans des figures imposées qui illustrent son propos au lieu de le transcender.