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Présenté à Cannes en 2009 dans le cadre de la Semaine de la critique, ce premier film uruguayen est un petit bijou d'humour noir doublé d'un concentré d'humanité plutôt rare. A la fois film d'arnaques, portrait de losers et réflexion sur la rédemption, Sale temps pour les pêcheurs fait partie de ces miracles cinématographiques venus de nulle part mais profondément universels.
Toutes les critiques de Sale Temps pour les pêcheurs
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Alvaro Brechner nous livre un film à l'émotion palpable, triste et nostalgique, sur le choix, l'amour et le passé qui ne reviendra plus.
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(...) drame mythologique, piraté par un humour absurde emprunté aux meilleurs Coen (sans le cynisme).
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Si l'ambiance est réussie, l'intrigue en revanche, patine sérieusement et les déboires de ce promoteur à la petite semaine et son lutteur dépressif nous laissent en dehors du ring!
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Une fois réglée la question du rythme, les Coen auront trouvé à qui parler
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Idéalement, "Sale temps pour les pêcheurs" aurait pu être un "Wrestler" latino, voire un astucieux remake du "Tandem" de Patrice Lecomte, auquel d'ailleurs il emprunte une ou deux séquences. Malheureusement, derrière la caméra, Alvaro Brechner semble plutôt s'imaginer en frère Coen au petit pied...
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Le "Prince", un petit escroc aux grands airs de dandy, débarque dans une bourgade paumée d’Uruguay avec son protégé, un ex-champion du monde de lutte aujourd’hui alcoolique, et promet 1 000 dollars à qui le vaincra… Il passe dans cette adaptation du roman de Juan Carlos Onetti, "Jacob et l’autre", quelque chose de la série B noire autant que de la littérature sud-américaine. Un premier film un peu vain mais prometteur où s’impose l’acteur Gary Piquer, vraie gueule de cinoche entre Harvey Keitel et Stephan Eicher !