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En deux heures, la vie de Laurent bascule : un SMS malencontreux lui fait découvrir l’infidélité de sa femme, on lui vole son portable, son fils disparaît, sa maison brûle et son entreprise est mise en liquidation judiciaire ! Cerise sur les emmerdes, il est placé en garde à vue. L’idée de faire un "After Hours" à la française et de se mesurer au passage à Martin Scorsese semblait sur le papier franchement casse-gueule. Heureusement pour lui, Gabriel Julien-Laferrière nourrit une ambition plus modeste : son deuxième film, après l’inattendu "Neuilly sa mère!," ne prétend pas à la parabole – même si la critique de notre monde ultraconnecté vise juste – mais cherche avant tout à divertir. Avec un sens de l’ellipse et du montage très efficace, un amour des dialogues ciselés (coécrits avec Laurent Bénégui, l’auteur du roman), le réalisateur, en bon artisan, ne ménage pas ses efforts pour y parvenir. Il est aidé dans son entreprise de démolition par un Guillaume de Tonquédec transpirant et très crédible en Monsieur Tout-le-monde amené à se surpasser. Si l’on peut regretter un manque d’humour et un rebondissement incongru (le rapt), le message est bien reçu.
Toutes les critiques de SMS
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Le réalisateur de "Neuilly sa mère" ! trousse un "After Hours" breton, boosté par une brochette de comédiens énergiques.
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Une comédie au ton original et au tempo soutenu, relevée d'une pointe de loufoquerie. Avec une réflexion sur la paternité et la dépendance à la technologie.
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Le ton est cocasse, les seconds rôles sympathiques, notamment Géraldine Pailhas, mais le scénario se disperse trop.
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Tiré du roman éponyme de Laurent Bénégui, cette comédie est portée par l'énergie de Guillaume de Tonquédec. Elle démarre au quart de tour et s'efforce de tenir la distance.
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Le début façon comédie noire, patine un peu (la faute, en partie, à la voix off, envahissante), puis les ennuis redoublent, l'émotion affleure, et Guillaume de Tonquedec s'épanouit en héros malgré lui.
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« SMS » retrace la journée catastrophique de Laurent qui commence par la réception d’un sms. Le réalisateur Gabriel Julien-Laferrière porte un regard caustique sur notre société ultra connectée. Le message passe grâce à des dialogues bien travaillés mais l’humour piquant manque un peu …
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A l'image de la société qu'elle décrit, où la vie des personnages est bornée par les relations qu'ils entretiennent avec leur téléphone portable et avec leur banque, cette comédie qui n'en est pas une est un monument de vide et de cynisme.
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Le film se veut trépidant, mais verse dans la surenchère sans prendre le temps d'amener les situations, au contraire d'"After Hours" ou de "La folle journée" de Ferris Bueller, références affichées du réalisateur. Une tentative audacieuse mais décevante.