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Dans son premier long métrage, Deux Vies plus une (2007), l’actrice Idit Cebula chroniquait le ras-le-bol d’une jeune quadragénaire qui décidait de remettre sa vie à plat. Ici, c’est une fratrie blessée et dépressive qui se retrouve après l’enterrement de la mère. Mais comment réussir à faire son travail de deuil quand il reste des problèmes familiaux en suspens ? De ce sujet ultrarebattu, la réalisatrice tire un film choral inégal où aux questionnements touchants des uns répondent les préoccupations convenues des autres.
Toutes les critiques de Rue Mandar
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Une fratrie agitée par les souvenirs, les questions, et les bouleversements que le deuil soulève. Voici une histoire de famille comme on en connaît tous, mais qui est traitée ici, malgré les piques vachardes, avec énormément de tendresse. Les retrouvailles touchantes, et surtout pleines d’humour, de ces trois orphelins sur le tard font de cette Rue Mandar une jolie comédie de la vie a arpenter.
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Idit Cebula rend un émouvant hommage à ses parents. Arpentons avec elle cette rue du 2e arrondissement aux immeubles bien alignés et à la mémoire si humaine
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Plus inspiré quand il s’amuse des petites névroses de chacun que dans ses (rares) tentatives burlesques, le film distille un petit charme, une mélancolie de plus en plus tenaces en grande partie grâce à ses acteurs, tous formidables. Ce n’est pas du Woody Allen mais c’est mieux que du Danièle Thompson.
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Teintée d’autobiographie, l’intrigue suit certes les chemins bien balisés du film choral familial, mais le tonus de la mise en scène, la causticité des dialogues et le peps de l’épatant trio formé par Richard Berry, Emmanuelle Devos et Sandrine Kiberlain emportent le morceau.
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Idit Cébula propose une délicieuse comédie familiale, tendre et piquante, nourrie d'éléments autobiographiques et menée par des comédiens très impliqués.
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Très heureuse surprise que cette chronique chorale, où l'humour ne désamorce jamais la poignante gravité de sa réflexion sur le deuil, la mémoire, la judéité et les liens familiaux.
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Idit Cebula s’est inspirée de ses propres souvenirs pour raconter sa vie et aborder des thèmes plus universels comme la famille, la perte de l’enfance, l’attachement aux lieux où on a grandi… Sur le ton de la chronique, elle s’amuse de ses personnages désorientés et nous offre un petit concentré de névroses. Pourtant, si les acteurs séduisent ce "deuil" ne tient pas toujours la longueur, enchaînant des anecdotes sans surprise. Dommage, car Rue Mandar aurait été un peu plus qu’une comédie sympathique.
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Aux côtés d’Emmanuelle Devos, Sandrine Kiberlain, fille solitaire en quête d’amour, et l’inattendu Richard Berry, engoncé dans ses certitudes étroites, accordent leurs meilleurs violons et font (presque) oublier les maladresses d’une mise en scène qui illustre toujours, mais n’invente jamais. Malgré ces sérieuses réserves formelles, "Rue Mandar", dans son genre (le film de famille), fait preuve d’une sympathique originalité.
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Rue Mandar cultive ce côté brouillon pour diluer la tristesse dans le folklore familial juif. C'est un peu étouffant, mais attachant. Et la dernière scène où la mère s'éloigne dans la rue, est bien jolie.
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Entre les disputes pour vendre l’appartement de leur mère, un dîner de Nouvel An loufoque et des sœurs complètement à l’ouest, on s’amuse beaucoup avec cette fratrie attachante remarquablement interprétée par Richard Berry, Emmanuelle Devos et Sandrine Kiberlain.
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Dans ce film chorale (...) on oscille entre émotion et humour, en dépit parfois de situations plus convenues.
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Humour et tendresse au menu : le canon de la typologie ashkénaze.
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Quelques scènes très drôles à commencer par celle au cimetière, qui ouvre le film.
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On voit les intentions de la cinéaste mais, en dépit d'un beau casting, rien ne fonctionne vraiment dans cet équilibre toujours fragile entre rire et larme.
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Des acteurs visiblement ravis de se donner la réplique dans une œuvre plus proche du téléfilm anecdotique.