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À la fois autobiographique et fantasmé, ce long métrage qui retrace l’arrivée à Paris, dans les 90s, d’une Libanaise de 18 ans venue faire ses études et découvrir la liberté, ne manque pas d’envergure. Mais à vouloir trop en faire, en multipliant les rencontres symboliques et les écarts entre choix politiques (de l’extrême-droite à l’extrême-gauche) cette fiction d’apprentissage tombe dans de trop nombreux écueils pour convaincre totalement. La ravissante débutante Manal Issa, au jeu parfois maladroit, fait ce qu’elle peut face à Paul Hamy ou Vincent Lacoste. Heureusement, Dominique Blanc, extraordinaire en charismatique professeur d’art, imprègne le film d’une force qui fait défaut le reste du temps
Toutes les critiques de Peur de rien
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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On aime absolument ce petit bijou de naturel servi par des acteurs épatants. Sur une mise en scène souple, élégante, inventive sans forcer, tout est ici d'une extrême justesse à commencer par Manal Issa, pure révélation, ou le jeune Paul Hamy.
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Une déclaration d’amour à une France accueillante, qui prend un sens tout particulier en cette période.
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Amour et politique se conjuguent dans ce film aussi enlevé qu'émouvant.
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Le geste souffre certes de quelques longueurs et raccords trop signifiants, mais on retiendra surtout la précision d’écriture de la cinéaste et la sensuelle sobriété de son filmage, qui épouse dans un style sec chaque mouvement de l’actrice principale (...)
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Paris vécu, Paris connu, Paris rêvé : Danielle Arbid ne nous invite pas à un cours d’histoire, mais à un tableau amoureux de la France et de sa capitale.
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Drôle et émouvant.
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Tout le charme de Peur de rien, meilleur film à ce jour de Danielle Arbid, tient à ce que, sous sa simplicité et son aspect grand public, se nichent un message politiquement basique mais rassurant, un plaidoyer pour l’intégration, pas désagréable en ce moment, et surtout une fine esquisse psychologique du personnage de Lina.
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Peur de rien est un hommage vibrant à l’esprit français ; la bande originale porte cet hommage de façon fulgurante et prend une place indispensable.
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De ce portrait optimiste, énergique et réussi, on retient donc autant le récit d’intégration que celui de l’apprentissage amoureux d’une jeune femme.
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Son regard sur la jeunesse estudiantine parisienne paraît juste et touchant.