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Les amours tumultueuses entre Jean Cocteau et Raymond Radiguet. Pas de diable au corps ici, mais un délire opiacé où se croisent Coco Chanel, Nijinski et André Breton dans un musée de cire lascif kitschissime. Arielle Dombasle s’est fait un petit cadeau en s’offrant son hommage à Cocteau, entourée de ses amis acteurs. Inspirée du journal tenu par le poète durant sa cure de désintox en 1929, cette comédie musicale semble être davantage l’oeuvre d’un taxidermiste que d’une cinéaste. Libre, sincère et parfois joliment surréaliste, mais un peu suicidaire.
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Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Arielle Dombasle rend un hommage fantaisiste et audacieux à Cocteau
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Attention objet mutant, précieux, foutraque, délicat et hors cadre. Avec cette nouvelle mise en scène, Arielle Dombasle propose ce drame musical qui aborde la vie amoureuse de Jean Cocteau. Non par le biais de Jean Marais, mais par celle de la passion que le poète éprouva pour l’auteur Raymond Radiguet. On a fait de Cocteau un être léger, frivole, un ludion qui passe d’un art à l’autre. Dombasle croque le Cocteau trentenaire ébloui aveuglement et follement par Radiguet et traite de son intoxication amoureuse, de ses tourments intérieurs. Loin d’être un simple film en costumes un peu ampoulé, c’est une œuvre à l’énergie et à l’esthétique qui rappelle celles des années 80.
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Inspiré du journal que Cocteau a tenu pendant sa cure de désintoxication, après la mort de Radiguet, ce film permet d’apprécier la fantaisie d’Arielle Dombasle.
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Truffé de guest, entrelardé de morceaux musicaux absurdes, enluminé de scènes à l'artisanat poétique aussitôt bousillées de séquences au baroque en toc, Opium est une fantaisie que les surréalistes auraient adoubée. On s'y perd comme dans un rêve étrange, une hallucination opiacée, on se raccroche aux mots obsédants de Cocteau soufflés en voix off. L'oeuvre, tour à tour délicieuse et ridicule, ne ressemble à rien de connu. C'est un compliment.
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Evocation des courtes et orageuses amours de Cocteau et Radiguet, à partir des textes du poète, en collant à son univers graphique. Avec un casting insolite et chic, cet objet bizarroïde pour happy few dégage un parfum capiteux de vraie liberté et finit par charmer.
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Arielle Dombasle a filmé en noir et blanc et en couleurs, cet « Opium » en partie chanté et fait revivre cette sombre période traversée par Cocteau.
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Pour évoquer les amours de Cocteau et Radiguet, Arielle Dombasle, qui passe ici à la réalisation, s'est plus reposée sur les décors et les ambiances que sur les personnages.
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« Opium » est un film qui n’attirera sans doute pas les foules, mais il y a une vraie invention et un casting, au vu du nombre de têtes de pipe, assez fumant.
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Un film ahurissant de prétention qui se voudrait comédie musicale. Une heure dix-huit d’amateurisme pompeux, totalement abscons.