Toutes les critiques de Oggy et les Cafards, le film

Les critiques de Première

  1. Première
    par Christophe Narbonne

    Quiconque a des enfants connaît la série Oggy et les cafards, qui met aux prises un chat bleu un peu idiot et trois horribles blattes au rire sardonique. Entièrement muette, cette série rendant hommage aux Looney Tunes est représentative du succès français en matière de programmes animés à destination du marché international. Pour le passage au grand écran, Olivier Jean-Marie, son principal artisan, a eu la bonne idée de projeter les personnages (auxquels il faut ajouter Jack, le cousin d’Oggy ; Olivia, l’amoureuse de Jack ; et Bob, le bouledogue agressif) dans quatre époques différentes : la préhistoire, le Moyen Âge, l’Angleterre victorienne et le futur. Film d’aventures, romcom en costumes, polar, science-fiction... Ce renouvellement des périodes et des genres permet à chaque fois de relancer la machine, qui a tendance à tousser un peu sur le plan des gags et du rythme. Moins écrasantes que bon enfant, les références, assumées, sont légion. On pense tantôt à Spielberg (la course en chariot du début fait écho à Indiana Jones et le temple maudit), tantôt à Miyazaki (le côté serial naïf et burlesque du Château de Cagliostro), tantôt aux productions Aardman (le style old England de la partie britannique). Sur le plan artistique,
    enfin, Oggy et les cafards – Le Film est une franche réussite : le travail sur le son est remarquable, le trait incisif, les couleurs chatoyantes, l’animation fluide et l’introduction finale de la 3D très convaincante. Bref, ne cherchez plus le film familial du 15 août.

Les critiques de la Presse

  1. Pariscope
    par Dimitri Denorme

    C’est esthétiquement très soigné et musicalement superbement accompagné par un orchestre de 80 musiciens. Quant aux intrigues et aux histoires, elles sont intelligemment
    menées. Les plus jeunes spectateurs sont conquis. Et les plus grands ne boudent pas non plus leur plaisir.

  2. Version Femina
    par Anne Michelet

    De la préhistoire au futur, les gags s’enchaînent sans temps mort, dans la grande tradition des dessins animés de Tex Avery. Pourquoi bouder son plaisir ?

  3. Evene
    par Etienne Sorin

    Oggy et les cafards est un film « muet », sans dialogues et où les gags visuels ont le premier rôle. Muet mais très sonore et très musical grâce au compositeur Vincent Artaud, arrangeur d’une partie de la BO de "The Artist", qui varie ici brillamment les styles (jazz, opérette, symphonique) selon les époques et les histoires (le disque est disponible chez Sony music). Bref, Oggy le chat frenchy prouve que le cartoon a encore de beaux jours devant lui.

  4. Le Figaro
    par Marie-Noëlle Tranchant

    Tout cela est drôle et inventif, coruscant, trépidant, délirant, foisonnant. That's all, folks!

  5. 20 Minutes
    par Caroline Vié

    Petits et grands passeront un excellent moment avec le chat et les cafards, des personnages populaires dans le monde entier.

  6. Le Parisien
    par Renaud Baronian

    (...) à chaque fois ça barde, pour le plus grand plaisir du spectateur hilare. Seul regret pour les fans : on aurait aimé une séquence dans le cadre habituel de la série, cette maison d’Oggy chère au cœur des téléspectateurs…

  7. Les Fiches du cinéma
    par La redaction de Les Fiches du Cinema

    Ne cherchant jamais à se prendre pour ce qu'il n'est pas, le film, drôlissime, est un très agréable divertissement pour enfants et adultes volontairement attardés.

  8. A voir à lire
    par Antony Capomazza

    Une franchise slapstick toujours aussi drôle, mais dont on doute de la légitimité au cinéma.

  9. Le Canard Enchainé
    par David Fontaine

    Conformément au canon, c'est plus remuant et tapageur que jamais, tout en couleurs criardes. Dans la salle, les plus petits laissent échapper quelques cris libérateurs pour encaisser le tintamarre. Tandis que les adultes en sortent groggy et avec le cafard.

  10. Ecran Large
    par Sandy Gillet

    On retrouve toute l'énergie et la créativité burlesque de la série qui continue encore à faire les beaux jours des chaînes de télé qui la diffuse. L'animation est de surcroît plus fluide et plus fouillée.

  11. Voici
    par Ariane Valadié

    Un passage au grand écran qui casse un peu le rythme de cette série qui cartonne.

  12. Critikat.com
    par Carole Millerili

    Depuis quinze ans, Oggy et les cafards se combattent sur petit écran. Aujourd’hui, ils passent à la vitesse supérieure au cinéma pour le plus grand plaisir des fans de cartoon traditionnel. Mais, à défaut d’une vraie histoire à raconter, le gros chat et ses trois petits bourreaux tournent très vite en rond.

  13. Ecran Large
    par Stéphane Argentin

    Un démarrage aussi captivant qu’intriguant avant de se perdre dans des circonvolutions scénaristiques et formelles.

  14. Le JDD
    par Press du JDD

    Ce cartoon sans dialogues ne réussit pas vraiment son passage sur grand écran. Les décors sont soignés, les animations vivantes, mais le scénario manque trop souvent d’originalité. Les plus jeunes apprécieront ; les parents, eux, risquent de s’ennuyer ferme.

  15. Télérama
    par Cécile Mury

    Adaptation longuette et lassante d'une célèbre série télé animée, lutte cartoonesque entre un chat benêt et de malveillants insectes.

  16. Toutlecine.com
    par Kevin Renard

    Un film qui pèche par son manque d’inventivité et son incapacité à s’émanciper du format d’origine.

  17. Nouvel Obs
    par Jean-Philippe Guerand

    "Oggy et les cafards" se compose de quatre histoires situées à la Préhistoire, au Moyen Age, dans le Londres de Sherlock Holmes et dans un futur intergalactique. La meilleure, la troisième, est aussi la mieux construite. On reste donc sur une désagréable impression de gâchis que ne laissait pas présager le premier film du réalisateur, "Tous à l’Ouest : une aventure de Lucky Luke", précisément irradié par une folie devenue inopérante ici.

  18. Le Monde
    par Isabelle Regnier

    Première observation : il ne suffit pas de se réclamer des grands créateurs du burlesque animé américain pour être drôle ou transgressif. Deuxième observation : hors films d'horreur, la blatte n'est pas cinégénique. (...) bêtise, laideur et vide intersidéral.