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La réalisatrice est la fille de la compagne du dessinateur depuis 1968. Elle livre le portrait affectueux d’un homme entier. Le tournage, commencé fin 2007, a pris un tour inattendu l’été suivant, alors qu’ils étaient en vacances en famille. L’accusation d’antisémitisme dont Siné a fait l’objet (à la suite d’un papier sur Jean Sarkozy dans Charlie hebdo) puis son éviction et sa réaction (créer Siné hebdo), ainsi que le procès qui a suivi, ont étayé le propos. Apportant, grandeur nature, la démonstration de ce qu’il définit comme « chier dans la colle » !
Toutes les critiques de Mourir ? Plutôt crever !
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Dès les premières images de ce portrait, tournées à l'été 2008, au moment où Siné se fait virer de Charlie Hebdo par Philippe Val pour une chronique sur Jean Sarkozy, la caméra de Stéphane Mercurio s'immisce dans l'intimité du caricaturiste. On l'apprendra au gré des conversations, la réalisatrice se trouve être la belle-fille de Siné. Portrait autorisé ? Oui, mais qui y gagne davantage en tendresse qu'il n'y perd en intégrité. En toute confiance face à son interlocutrice, Siné se livre, raconte son amour pour sa femme Catherine, son amitié pour Prévert ou Malcolm X. Et ses engagements, toujours intacts, malgré ses 81 printemps. « L'humour est une langue étrangère. Pour certains, il faudrait des sous-titres », dit joliment Guy Bedos dans le film. Sous-titrer Siné, voilà ce à quoi s'est employée Stéphane Mercurio. Traduction réussie.
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On le sait moins mais il s’est aussi exilé un temps à Cuba (d’où il revint déçu), eut de belles amitiés avec Jacques Prévert et Martin Luther King… De tout cela, il se souvient dans ce portrait attachant qui le montre se préparant à mettre un pied dans la tombe, mais le doigt en l’air !