-
George Clooney ne possède pas une carrure de mercenaire à la Yul Brynner ou la nonchalance évasive d’un Steve McQueen. Bien qu’il se présente comme un hommage aux grands films d’action des années 60, Monuments Men est résolument à l’image de Mister Nespresso : stylé et un peu désinvolte. Là où l’on attendait du muscle et des comportements badass, on a plutôt droit à des échanges polis entre gens de bonne compagnie. La question est donc la suivante : fallait-il porter à l’écran cette tranche d’histoire méconnue, sur le fond passionnante mais moyennement palpitante sur la forme ? Toutes les scènes d’action potentielles, à l’image de celle où John Goodman et Jean Dujardin sont confrontés à des Allemands camouflés, sont ainsi désamorcées par l’humour, comme pour mieux souligner l’impuissance de ces hommes face à un conflit qui n’est pas vraiment le leur. Si Monuments Men n’est pas le grand film de guerre attendu, ni une parodie assumée à la M.A.S.H., il s’inscrit en revanche parfaitement dans la démarche de Clooney réalisateur, idéaliste héritier de Capra, qui n’a de cesse de chercher dans la nature humaine des raisons d’espérer. La profession de foi de Frank Stokes – préserver l’art, c’est préserver la civilisation – est évidemment celle de l’acteur-réalisateur, passeur sincère comme en témoigne le joli plan final.
Toutes les critiques de Monuments Men
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
-
Faisant usage de lieux communs, Clooney y glisse avec adresse un principe humaniste, au sens de la Renaissance.
-
Cet épisode méconnu de la guerre est restitué avec beaucoup d’authenticité. Le rôle joué par Göring, chargé de collecter les oeuvres, le projet du Führermuseum d’Hitler et son “ordre de Néron” prévoyant la destruction totale des oeuvres d’art, après sa mort, sont autant de détails qu’on découvre, fascinés, en même temps que les petites histoires des Monuments Men, solidaires malgré leurs différences.
-
George Clooney signe un beau film de guerre certes classique, mais teinté d’humour, un Ocean’s Eleven tendance les Sept Mercenaires. Il s’est offert une distribution de luxe avec notamment Cate Blanchett, parfaite, Matt Damon, John Goodman, Bob Balaban et Bill Murray, ainsi que le Frenchy Jean Dujardin, tous impeccables. Impossible de résister à ces valeureux et truculents Monuments Men !
-
Le film illustre parfaitement l’importance de protéger l’art suite à tout ce que les nazis avaient dérobés, il est cependant moins efficace sur le choix des personnages qui représentent ces hommes.
-
Tirée d’une histoire vraie, cette superproduction de et avec George Clooney met un peu de temps à se mettre en route, mais elle constitue un bel hommage aux films de guerre d’antan comme Les Douze Salopards ou M.A.S.H. Mêlant habilement comédie, drame et amour des belles choses, elle emporte définitivement le morceau grâce à son casting monumental : ici, chaque numéro d’acteur est une œuvre d’art.
-
Une nouvelle génération de films sur la guerre : robuste et old school, une belle évasion.
-
un film au casting cinq étoiles. Malgré le contexte dramatique et une reconstitution soignée, la star privilégie la vanne et l’esprit de groupe au suspense et à l’Histoire. Sympathique et élégant, mais le sujet eût mérité plus de profondeur.
-
Une aventure de la seconde guerre mondiale tirée de faits réels : engageante, sentimentale et divertissante.
-
Un e histoire passionnante.
-
The Monuments Men reste un film correctement réalisé, qui suscite l'intérêt grâce à la réflexion qui en découle. Mais on attendait mieux.
-
"Monuments Men" danse dangereusement entre comédie et film d’aventures, sans vraiment trouver l’équilibre et au risque de paraître artificiel.
-
Monuments men est la meilleure preuve, à ce jour, que Clooney n’est pas un bon cinéaste. Comment réussir à faire un truc aussi terne et mal raconté avec un sujet aussi passionnant ? Incroyablement frustrant !
-
Un film solide mais lent à se construire avec quelques moments insipides.
-
Monuments Men est un film abouti, maitrisé mais qui manque cruellement de scènes coup de poing et de moments cultes pour réellement marquer les mémoires. Dommage George, parce que vraiment on t'aime bien nous !
-
Malgré ce thème intrinsèque fascinant et ce casting de renom, « Monuments Men » n’est pas un trésor.
-
Georges Clooney livre un divertissement à l'ancienne plaisant, doublé d'une reconstitution aux petits oignons. Mais l'épopée des Monuments Men méritait sûrement mieux !
-
« Monuments men » souffre de la qualité de ses effets spéciaux et de l’utilisation de ses décors extérieurs mais n’en demeure pas moins un bon film de distraction qui révélera aux plus jeunes et à ceux qui ne la connaissaient pas encore la folie d’Hitler voulant son propre musée, le plus grand du monde, mais sans l’art dégénéré de Picasso, de Renoir et de Raphaël.
-
Clooney traite le sujet avec légèreté, mais non sans fondement, pour sans doute faire passer le message auprès du plus grand nombre. Ce qu’il réussit fort bien avec ce film "de potes" réalisé pour divertir sans pour autant abrutir.
-
Certes, le sujet est fort. Il est malheureusement abordé sur un ton si léger, voire humoristique, que le film perd en crédibilité historique. Quant à la réalisation, elle est aussi loin d'être à la hauteur des précédents films de Clooney qui se contente ici de filmer sagement cet avatar des « Douze Salopards » ou de « De l'or pour les braves ». Il reste au moins un casting alléchant.
-
George Clooney, acteur, réalisateur, producteur et co-auteur de « Monuments men » aurait largement pu fournir plus d’amour à son film.
-
Malgré tout, avec ce film, basé sur des faits réels, le spectateur s’enfonce peu à peu dans l’ennui. La faute à mise en scène bien trop sage et une absence de tension rédhibitoire. Et ce malgré la présence des membres de la troupe, dans tous les sens du terme, qui s’avèrent parfaits pour attirer la sympathie.
-
« Monuments Men » est irrésistible grâce à ce casting prestigieux, Clooney ferait bien de recruter les mêmes acteurs pour Ocean Eleven 14.
-
Film d'aventures à l'ancienne, sympathique, mais un peu mou. On sent George Clooney tout heureux de filmer des comédiens qu'il aime...
-
Un film qui a plein de bonnes intentions, c’est dommage qu’il n’y ait pas plus de fonds et de sens.
-
Georges Clooney, réalisateur et acteur, met en scène le sauvetage de notre civilisation par la seule Amérique. Bon d'accord : il y a quand même un Français et un Anglais, mais what else ?
-
George Clooney, réalisateur, producteur et interprète, s’inspire d’une histoire vraie pour revisiter ces « monuments men » qui, pendant la Seconde Guerre mondiale, ont tout sacrifié pour retrouver le patrimoine culturel confisqué par les nazis. Entouré d’une brochette d’acteurs complices, il signe un film à la mise en scène un peu classique, certes, mais adopte aussi un ton léger dans l’esprit d’Ocean’s Eleven, maniant un humour tantôt burlesque tantôt absurde au service d’un sujet passionnant.
-
Si Monuments Men est une noble entreprise, cette page de l'histoire, sagement traitée à destination des Américains, est quelque peu mise à mal par l'éclatement systématique du récit (les experts progressent par petits groupes) et le manque de présentation des spécialistes en art. Malgré l'engagement de Clooney, son projet reste trop linéaire.
-
Basé sur une histoire vraie fascinante méconnue du grand public, le nouveau film de George Clooney n’est pas à la hauteur de son ambition. Le casting de stars et quelques pointes d’humour réjouissantes sont les principaux atouts d’un ensemble bancal et bien trop sage.
-
“Monuments Men”, qui promettait d'être un bon film d'aventures, est hélas gangréné par une mise en scène terne et un regrettable penchant pour le pathos.
-
a mi-chemin entre la comédie, le film de casse et le film de guerre, Gorges Clooney réalise avec Monuments Men un film dont la principale qualité réside dans son histoire "incroyable mais vraie" qui se devait d'être racontée.
-
Parmi les facilités qui entraînent ces Monuments Men sur les hauts-fonds de l’ennui, le plus agaçant reste la construction d’un scénario qui offre à chaque comédien, l’un après l’autre, son grand moment de cabotinage.
-
Le film présente un récit trop elliptique et romancé des faits. L'action des Monuments Men s'y trouve réduite à un album à mi-chemin entre Tintin et les Pieds nickelés avec effets numériques et stars – Cate Blanchett, George Clooney et Matt Damon. Stéréotypes nationaux et psychologiques, simplifications abusives, situations invraisemblables et allégories d'une accablante lourdeur s'y accumulent. De l'histoire ne reste qu'une chasse au trésor façon Aventuriers de l'Arche perdue, lancée par une sympathique bande de savants américains qui s'en vient sauver le patrimoine mondial.
-
George Clooney s’est inspiré d’une histoire vraie et en a fait une corvée sans intérêt.
-
Film sans véritable scénario ni ligne directrice, qui oscille sans cesse entre la comédie et le drame sans parvenir à trouver le ton adéquat, "Monuments Men" est une authentique déception, la démonstration par l’absurde qu’au cinéma, l’enfer est pavé de bonnes intentions.
-
Un monceau d’académisme lénifiant et patriotard, labellisé « based on a true story ».
-
Bien à regret, cette réunion n’accouche de rien d’autre que de septuplés habiles à manier les petits rires complices et les froncement de sourcils consternés face au désastre dont ils sont parfois les spectateurs. Pour le reste, George Clooney noie les enjeux de son film (..) dans un bain d’indécisions qui font osciller son récit boiteux entre deux pôles frigides : un hommage mielleux aux hommes qui ont inspiré cet exposé historique moins fourni que le sommaire d’un manuel scolaire et l’occasion pour l’acteur-réalisateur-militant de prouver qu’à leur manière, les artistes peuvent aussi être les soldats du bien.
-
Mollasson, flanqué d'une intrigue erratique, "Monuments Men" avance mais en déambulateur, hésitant constamment entre la comédie cool et potache façon "Ocean's Eleven" et le war movie à l'ancienne, mais filmé avec une énergie qui ferait passer Yannick Noah ou Doc Gyneco pour des réacteurs nucléaires.
-
On n'a pas vu depuis longtemps film hollywoodien aussi amorphe et mal branlé que cet involontaire remake yankee de La septième compagnie.
-
L'oeil accroche comme sur une croûte dans un musée. On se dit qu'un ratage pareil n'est pas possible.
-
Si l’histoire est authentique, la réalisation sonne faux. Certes, le casting est énorme, avec Clooney en tête, flanqué de ses copains Matt Damon, Bill Murray, John Goodman, le nouveau petit Frenchie de la bande, Jean Dujardin, mais la direction d’acteurs est inexistante. Et, en dépit de quelques boutades, on ne parvient pas s’intéresser à cette formidable chasse au trésor en treillis. C’est ce qu’on appelle un ratage. What else?
-
Entre Papa Schultz et Ocean’s Eleven, un navet signé Clooney.
-
Avec ce récit insolite, George Clooney a voulu faire un mélange d’Ocean’s Eleven et des Sept mercenaires. Les intentions sont nobles et le casting est impressionnant. Las, ni l’un ni l’autre ne parviennent à compenser un scénario étonnamment creux et une musique qui alourdit chaque moment d’émotion. L’humour ne fait pas mouche. Dommage.
-
Sur une histoire aussi admirable qui méritait finesse et doigté, subtilité et gravité, George Clooney nous sert le pire, un brouet à grand spectacle, une infâme mixture alourdie par des moyens considérables.
-
Sur quasiment deux heures, c'est assez incompréhensible de passer à côté d'un sujet aussi génial. Restent des comédiens très contents d'être réunis et de travailler sous l'égide d'un réalisateur qui les adore ; ce qui est toujours le cas lorsqu'un ancien acteur passe derrière la caméra. Aucune des stars n'avait besoin de ce film autant que ce film avait besoin d'elles.
-
Un film incohérent, affreux, qui se suffit à lui-même.