Toutes les critiques de Mjólk, la guerre du lait

Les critiques de Première

  1. Première
    par Thierry Chèze

    Découvert voilà quatre ans avec l’excellent Béliers, Grímur Hákonarson pose de nouveau sa caméra dans la campagne islandaise et raconte le combat d’une femme seule contre tous ou presque. Une agricultrice qui, en reprenant l’exploitation laitière familiale après la mort brutale de son  mari, entre en guerre contre le monopole abusif et quasi mafieux imposé par une coopérative. Celle-ci prive les agriculteurs de toute indépendance tout en leur assurant le minimum vital qui les dissuade de se rebeller. Après une mise en route un peu molle, Mjólkse met ensuite dans les pas d’Erin Brockovich, de 3 Billboardsou de Woman at War, ces films célébrant des héroïnes refusant de se coucher devant l’ordre (injuste) établi. Hákonarson ne démérite pas mais ne parvient jamais à imprimer une réelle singularité dans un récit aux rebondissements trop téléphonés pour susciter la surprise.